dimanche 27 septembre 2015







Les ruminations (partie 2) ou démêler les fils de la pensée...

Inutile parfois de toujours chercher à interpréter ses pensées et y porter trop d’importance. 

Pourtant, quand certaines reviennent régulièrement, il peut être bénéfique de prendre un temps pour comprendre "nos pensées automatiques", c'est à dire, nos cheminements inconscients de pensée, jusqu'à atteindre sa peur profonde.

Pour cela, face à une situation désagréable, bloquante, l'écrit est un bon outil, on peut y noter :
- la situation : description objectif, qu'est ce qu'il se passe
- l'émotion : c'est à ce moment là qu'on se rend compte que l'on possède bien peu de mots...
- les pensées : et là on écrit tout ce qui vient, même si (et surtout si) on a l'impression que cette pensée est déplacée ou exagérée. Ne pas hésiter à aller toujours plus loin avec des "et alors", jusqu'à l'extinction des idées. Je suis arrivée avec cette méthode à des choses surprenantes, à des peurs profondes. On peut alors comprendre nos réactions, nos besoins, et trouver d'es moyens pour y répondre, d'une autre façon.
- et enfin, on peut noter la pensée rationnelle, maintenant qu'on s'est laissé aller dans l'exagération, essayons d'être plus réaliste, dédramatisons...

mercredi 23 septembre 2015




Ah les ruminations...

Ces pensées qu'on ressasse malgré nous, comme un bug de notre cerveau. On essaye de penser à autre chose, mais rien à faire, ça tourne en boucle. Et malgré toute notre réflexion et notre énergie mobilisée, le problème n'avance pas.

Stop la torture, plusieurs options :
- se poser, écouter, observer ce qui se passe sans se laisser embarquer, comme un observateur extérieur, se centrer sur sa respiration si besoin ; là encore, ouvrir l'horizon.
- se lancer, en pleine conscience, dans une autre activité, en se concentrant sur le moment présent, en activant tous ses sens, pour mettre en pause le mental.

vendredi 18 septembre 2015



S'imprégner des moments agréables

S'ancrer dans le présent, oui, mais parfois, on peut aussi s'autoriser des petits voyages dans le passé surtout lorsqu'il s'agit de se remémorer des bons souvenirs. Avant d'aller dormir, on repense à trois moments agréables de la journée. On peut aussi choisir de partager cela en famille par exemple. Cela permet de terminer sa journée sur des notes positives, on peut chercher à s'en imprégner au maximum, chaque cellule de notre corps, il parait que cela créé de nouvelles connexions dans le cerveau, pourquoi s'en priver ? 

Et puis, dans la journée, j'aime me dire, "tiens là c'est un bon moment dont je pourrais me rappeler ce soir ; qu'est ce que je ressens précisément dans mon corps ? "
J'ai le sentiment d’encore plus le savourer (bonheur = plaisir + conscience).

Pour aller plus loin : "Trois kifs par jour" de F. Servan Schreiber et "Et n'oublie pas d'être heureux" de C. André

mercredi 16 septembre 2015



Lancer son sac de l'autre côté du mur

J'ai découvert cette phrase dans le livre de Florence Servan Schreiber. Je le comprends comme faire le premier pas vers son objectif. Une fois qu'on a lancé son sac derrière le mur, nous sommes obligés de suivre, ça nous pousse à se bouger.

On peut lancer son sac aussi et voir ce que ça donne, est-ce que quelqu'un va réagir derrière le mur ? 

Lancer son sac, c'est prendre un risque, se mettre un peu en danger.

Et quelle fierté aussi d'avoir osé, et de se rapporcher un peu plus de son rêve.

Lancer son sac, c'est ouvrir sa page facebook, prendre un cours de chant quand on veut chanter, c'est démissionner, s'inscrire à une séance d'essai de sport...

dimanche 6 septembre 2015





Et moi, comment vais-je ? Ma météo du moment.

On pense souvent à demander aux autres comment ils vont. Mais se pose t-on la question pour soi ?

Vite pris dans nos préoccupations quotidiennes, à passer d'une activité à l'autre, nous n'écoutons plus ce que nous ressentons, ce que notre corps ressent, ce qu'il veut dire...
Un cerveau fatigué, une boule dans le ventre, des jambes énervées... Et si je m'arrêtais dans ma journée pour me reconnecter à mon corps ? Ecouter ce qui se passe à l'intérieur, écouter le bruit de fond avant qu'il n'ait besoin de crier. Se relier avec tout ce que nous sommes.

Écoutons-nous, écoutons notre météo du moment, une météo changeante...

mercredi 2 septembre 2015



Les pensées ne sont pas la vérité

Ah nos pensées, parfois positives, tout va bien et parfois négatives, rien ne va.
Les mêmes choses vont être perçues différemment selon notre humeur.

On a parfois l'impression que nous ne sommes pas maîtres de nos pensées et nous sommes ballotés par elles. Elle vont et viennent, un bavardage incessant, un bruit de fond permanent. Le matin, heureux et enthousiaste et un petit événement survient, une remarque, un imprévu désagréable, et nous plongeons vers le bas. On rêve de pouvoir prendre du recul, se raisonner, et pourtant nos pensées nous promènent, il faut bien se l'avouer !

On pourrait ne pas leur accorder autant de crédit, ne pas porter autant d'importance à ce qu'elles racontent, les pensées ne sont pas la réalité. Je peux en prendre conscience, noter la pensée et passer à autre chose, continuer ma vie sans laisser la pensée prendre trop de place. Se détacher de ses pensées pour ne pas se laisser envahir.