jeudi 21 décembre 2017


Changez de disque !

Rappelez-vous les disques rayés qu'on vous a fait écouter toute la journée ; vous savez ces petites phrases qu'on vous a répétées enfant ou que vous vous êtes vous-même repassées en boucle du genre "je ne suis pas créative", "je suis nulle en maths", "je n'ai pas confiance en moi", "je suis une fille angoissée"... A force de se les trimballer depuis tant d'années, elles sont tellement inscrites en nous qu'il devient compliqué d'y déroger et d'oser être autrement ; on se conforte même à cette étiquette.

En cette fin d'année, je vous propose de prendre conscience de ces pensées qui nous limitent. 

Notez-les soigneusement puis... jetez-les !

Nous sommes bien plus que tout cela, amusons-nous même à être l'opposé. Vous pensez ne pas être créative et ça vous pèse, inscrivez-vous à un cours de peinture. Vous êtes persuadée de manquer de confiance en vous, alors rappelez-vous toutes ces fois où vous étiez confiante et agissez comme si vous l'étiez en toute circonstance.

Inventez vos propres mantras. Ce sont des petites phrases à répétez plusieurs fois par jour pour transmuter vos croyances, ce sont vos nouveaux disques. Par exemple : j'ai confiance en moi, je suis patiente, j'aime les mathématiques et je suis douée, je réussis tous mes nouveaux projets, je suis sereine...

Trouvez vos propres mantras pour 2018, déployez vos ailes et devenez ce que vous voulez !



Rencontrer son coach de vie intérieur

C'est bien connu, on est toujours de meilleur conseil pour les autres que pour soi.
Aujourd'hui, je vous propose, quand vous rencontrez une difficulté, de faire appel, non pas à votre joker, mais à votre coach intérieur. Je vous vois déjà questionner "mais de quoi parle-t-elle ? elle va encore nous demander de parler tout seul ?". Mais pas du tout, enfin si, un peu quand même...

Votre coach intérieur, c'est la voix de la sagesse, c'est ce qu'il y'a de plus beau, de plus raisonnable, de plus bienveillant, de plus compatissant, de plus patient.... en vous. Bref, ce sont toutes vos plus belles vibrations. Vous savez toutes ces phrases qui vous viennent spontanément quand vous voulez réconforter un ami, c'est de lui que ça vient ! Ça y'est, vous l'avez ?

Quand vous broyez du noir, cherchez à imaginer ce que votre coach intérieur dirait, essayez de construire votre dialogue avec lui. Pour vous aider, vous pouvez le personnifier ; de mon côté, j'ai décidé de l'appeler YODA (parce qu'il est vraiment ce que je voudrais être, pas le look, hein ;-).
Ecoutez ce qu'il a à vous dire, discutez, ressentez...

Et si on veut vous envoyer en asile parce que vous câliner les arbres et que vous parlez tout seul à votre double idéal, je vous prépare un mot d'excuse :-)

mardi 12 décembre 2017


Bain de forêt

Avez-vous remarqué comme une promenade en forêt est régénérante ?

En effet, les scientifiques le confirment: passer du temps en forêt améliore la tension, lutte contre la dépression et l'anxiété, diminue la fatigue, renforce les défenses immunitaires...
Cela s'explique notamment par l'émanation par les feuilles et les aiguilles de molécules appelées phytoncides ; ces molécules pénètrent par la peau et les voies respiratoires.

Faites l'expérience, ouvrez grand vos 5 sens et allez en forêt !

Et pourquoi pas oser caliner un arbre ?
Choisissez-le, enserrez-le, détendez-vous et entrez en connexion avec l'arbre, n'oubliez pas, il est vivant, sentez son énergie.
Imaginez la vie en lui, ses racines bien ancrées, ses feuilles qui s'agitent avec la brise... 
Vous pouvez aussi imaginer que, semblable à l'arbre, des racines sortent de vos pieds et vont puiser l'énergie de la terre, vous êtes bien ancré, incarné ici, présent.
Avant de partir, n'oubliez pas de remercier l'arbre !

mercredi 6 décembre 2017




Prendre le temps de l'ennui

Ne cherchez pas à combler tous les petits moments libres de la journée, ne culpabilisez pas de ne rien faire, car c'est bon pour la santé !
Nous recevons chaque jour des centaines de sollicitations et les temps d'ennui se font rares quand on est adulte. Et cela est encore plus vrai depuis que nous avons accès au monde depuis notre smartphone.
Quand on ne fait rien, les pensées peuvent aller et venir, le cerveau peut trier les informations nouvelles, les mettre en relation avec ce que nous avons déjà stocké, faire la synthèse, intégrer...
Et puis, cela laisse la place à votre intuition de s'exprimer, à votre créativité de se faire un chemin à travers le flot de pensées.

mardi 28 novembre 2017


Ré-apprendre à écouter

En stage de communication non violente, j'ai expérimenté d'autres façons d'écouter. Une personne écoute en silence pendant que l'autre parle durant un temps donné ; puis, on échange de rôle. La sensation des deux points de vue est inhabituelle.
Etes-vous prêt à essayer aujourd'hui d'écouter...
... sans juger
... sans interrompre
... sans interroger pour chercher à comprendre le pourquoi du comment
... sans combler les blancs
... sans revenir à soi ou comparer
... sans préparer sa réponse
... sans conseiller
JUSTE être là et accueillir ce qui est vivant pour l'autre personne.

mercredi 22 novembre 2017


Prendre la responsabilité de ses actes


En Communication Non Violente, c'est un principe clé, il s'agit d'assumer ses émotions et ses réactions. Nous sommes seuls responsables de ceux-ci.

Nos sentiments, émotions ou réactions proviennent de la façon dont nous choisissons de recevoir les actes et paroles des autres. Les situations, les personnes peuvent être des stimuli qui déclenchent chez nous des réactions ou des émotions mais ils n'en sont pas la cause. Nous seuls pouvons choisir comment nous allons réagir à un stimulus.
Alors, soyons vigilants lorsque nous utilisons des phrases comme : "c'est de ta faute si je suis en colère" "tu m'énerves" « ce que tu dis me mets en colère »…

Une émotion positive ou négative est toujours provoquée par un besoin satisfait ou non pour nous. Marshall Rosenberg propose de revisiter nos formulations avec "Je me sens ... parce que je...".

Premier exemple :
Pour élever son enfant par exemple, nous pouvons utiliser des phrases comme "je ne suis pas content parce que tu as de mauvaises notes à l'école". Cette formulation implique ici que pour que le parent soit heureux, il faut que l'enfant obtienne de bonnes notes, il travaillera non pas parce qu'il a envie de travailler mais pour faire plaisir à ses parents ; l'enfant peut alors se couper de son élan de vie, il agit pour les autres, il se croit responsable des sentiments de ses parents. Quelle lourde responsabilité !

Avec ce premier exemple, en reformulant, cela pourrait donner "je suis triste que tu aies obtenu de mauvaises notes parce que j'ai envie que tu puisses avoir le choix de ton orientation", l'enfant peut alors comprendre ce qui se joue pour le parent et comprendre les conséquences de son acte mais rester libre de ses choix.

Deuxième exemple :
Alice envoie un texto à son ami nommé Paul : "je suis triste parce que tu ne m'appelles pas souvent". Avec ce texto, Paul peut soit se sentir coupable, soit agacé.
Plutôt que d'envoyer ce texto à Paul, Alice pourrait prendre la responsabilité de son émotion et ne pas associer Paul à ce sentiment mais plutôt chercher à comprendre pourquoi cela la rend triste ?
Elle pourra alors prendre conscience de son besoin et alors, elle pourra, au clair avec ses sentiments et besoins, échanger avec Paul pour aller vers une stratégie qui leur conviennent à tous les deux.


C’est important de garder toujours en tête que l’autre n’est pas responsable de nos émotions et inversement, que nous ne sommes pas responsables des émotions des autres. Au quotidien, ce n’est pas facile de changer nos formulations mais c’est déjà important d’en prendre conscience.

lundi 13 novembre 2017

Embaucher un videur pour les pensées négatives !


Les pensées nous assaillent en continu, comme le hamster dans sa cage, ça tourne, ça nous effleure, ça nous transporte, ça nous effondre, ça glisse, ça nous paralyse... Et pourtant, on le sait déjà, nos pensées ne sont pas la réalité.

Face aux pensées négatives, on a plusieurs options :

- on peut les laisser passer, les accueillir, imaginer leur envoyer de la lumière pour les faire disparaître. Ca marche si la pensée n'est pas trop forte.

- deuxième option, si la pensée est puissante et récurrente, on peut chercher à comprendre quelle part blessée de nous elle exprime et chercher ensuite à réconforter cette part blessée, la consoler, lui envoyer de l'empathie, de l'amour...

Mais aussi parfois...

- comme un videur de boîte de nuit, on peut choisir qui on laisse entrer. On peut choisir de dire "chut, aujourd'hui, je choisis de ne pas me saboter, de ne pas me faire pollué par des pensées négatives ". C'est ce que je nous propose d'essayer aujourd'hui... 

Par contre, les pensées positives, on leur envoie le tapis rouge ! On laisse entrer les pensées positives et on leur permet de grandir en soi.

mardi 17 octobre 2017



Rester concentré

J'ai redécouvert ce matin une vidéo qui raconte l'histoire d'un homme en voiture, il se met à beaucoup pleuvoir et les essuies glaces fonctionnent à plein régime, l'homme ne peut s’empêcher de suivre le parcours de ces derniers, entraînant en même temps le volant à gauche à droite, il n'arrive pas à tenir le chemin et c'est la panique.
L'homme à côté, un formateur, lui demande de rester concentré sur la route, voici le dialogue qu'on peut imaginer :
- mais est-ce que je peux arrêter les essuies-glace, ils m'empêchent de voir la route ?
- non, reste concentré sur la route
- mais c'est impossible, ca va de plus en plus vite !
- ça aussi, c'est une pensée, laisse les essuies-glace et regarde la route ... 
puis enfin, après quelques échanges, l'homme retrouve sa stabilité et fixe son attention sur la route.

Cette image illustre bien les pensées qui nous assaillent, c'est si facile de se laisser déborder et emporter par le flux de pensées, de devenir ses pensées. Ce sage nous conseille de rester centré et concentré sur soi pour garder sa stabilité et de rester observateur de ses pensées.

Merci Mooji pour cette image !

La vidéo inspirante : https://www.youtube.com/watch?v=RXeJUgl1IpE

lundi 16 octobre 2017



Quand la SF devient sagesse ?

Certains auteurs sont des visionnaires...  :-)

" Quand on lui a demandé pourquoi il n'allait pas travailler, il a répondu qu'il devait rester dehors au soleil. Et puis, il a dit [...] que travailler n'était pas naturel. Que c'était une perte de temps. Que la seule occupation digne d'intérêt, c'était de s'asseoir pour méditer - au grand air "

J'adore !

Réf : Philip K. Dick, Un vaisseau fabuleux et autres voyages galactiques.

jeudi 12 octobre 2017




Oseras-tu voler la clé de ta prison dorée ?
Sortir de ton chemin tracé
Toutes tes peurs embrasser
Voler vers ta vie rêvée

Oser, encore oser,

Chercher un sens, ta vérité,
Essayer, tester, échouer, respirer, se relever
Voler vers une certaine liberté
Chercher en toi les clés pour

Oser, encore oser
et ne rien regretter...

jeudi 28 septembre 2017


Rencontrer son enfant intérieur

L'enfant que nous avons été reste présent en nous et chaque expérience peut venir le réveiller et ré-activer ses blessures, d'où parfois des réactions qui nous semblent exagérées face à certaines situations. 

Nos traumatismes infantiles continuent de nous hanter adultes. Quand l'adulte chercher à rationaliser, à étouffer ou à faire avec, l'enfant lui ne peut se mentir. L'enfant représente notre authenticité, la partie de nous sensible, vulnérable et régie par les émotions.

En allant à sa rencontre, il peut devenir notre allié, le gardien de notre être véritable, de notre authenticité. "La guérison ne peut surgir que des profondeurs de l'être" *

Dans son article, Erik Pigani** propose cinq étapes pour établir le dialogue avec l'enfant qui est en nous : 

1. Retrouvez les postures de l’enfant
Pour prendre contact avec votre Enfant intérieur, posez vos deux mains sur votre plexus solaire, fermez les yeux, et adressez-vous à lui comme à une véritable personne. Comme il s’exprime avant tout à travers nos sensations physiques, vous pouvez essayer de retrouver les attitudes, les gestes, les postures typiques d’un enfant.

2. Demandez pardon
Un moyen de gagner sa confiance consiste à lui demander pardon de l’avoir négligé depuis tant d’années. Vous pouvez lui parler ou lui écrire une lettre. Expliquez-lui pourquoi vous n’avez plus donné de nouvelles, racontez-lui votre vie depuis que vous avez commencé à grandir, vos bonheurs, vos malheurs, sans mentir ni travestir la réalité.

3. Entamez le dialogue
Il s’agit d’une véritable conversation. Posez-lui des questions simples à voix haute : « Comment vas-tu ? », « Acceptes-tu de parler avec moi ? »… Laissez venir les réponses, comme si vous jouiez une pièce de théâtre. S’il vous arrive de prendre une autre voix, plus enfantine, c’est normal. Au début, ce genre d’exercice peut dérouter, mettre mal à l’aise : c’est la preuve que vous avez du mal à accepter votre Enfant intérieur.

4. Faites-lui dessiner ses émotions
Le dessin est l’un des moyens d’expression les plus prisés des enfants. Prenez du papier et des crayons, et demandez à votre Enfant intérieur de dessiner l’adulte que vous êtes. Utilisez votre main gauche si vous êtes droitier, l’inverse dans le cas contraire. Jour après jour, vous pouvez lui demander de dessiner différentes scènes : ce qui le met en colère ou le rend triste, comment il se voit quand il se sent seul… Puis ce qui le rend heureux, fier de lui, spontané…

5. Soyez un Parent attentionné
Au fur et à mesure de l’évolution de votre dialogue, de votre reconnaissance de l’enfant qui vit en vous, montrez-lui que vous pouvez être un Parent aimant, qui respecte sa personnalité propre, qui sait jouer et rire avec lui, qui tient compte de ses désirs et de ses avis, et qui sait aussi imposer une discipline. Sans « jouer à l’enfant », accordez-vous, de temps en temps, des moments pour vous détendre, jouer, dessiner ou écrire ce qui vous vient à l’esprit, vous consoler, prendre soin de vous.


* Moussa Nabati, Guérir son enfant intérieur
** Psychologies magazine, "l'enfant intérieur, qu'est ce que c'est?" http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Retrouver-l-enfant-en-nous/L-enfant-interieur-qu-est-ce-que-c-est#2

mardi 19 septembre 2017

Chemin de moindre résistance

J'ai découvert cette expression dans le livre de Shawn Achor ("Comment devenir un optimiste contagieux"). Cela parle du poids d'ancrage des habitudes qui deviennent le mode par défaut et de la difficulté à changer ces habitudes.

Quand une habitude est fixée, cela devient facile de s'y tenir, que ce soit regarder la télévision le soir ou se lever plus tôt le matin pour une séance de sport. Quand c'est inscrit dans le cerveau, l'action devient facile.

(1) Il y'a des habitudes dont on aimerait se passer, la télé est un bon exemple, mais comme c'est tentant et facile de se poser sur le canapé, tendre le bras pour attraper la télécommande... plutôt que de téléphoner à un ami, sortir se promener... Toutefois, si vous voulez en finir avec ça, l'auteur conseille de rendre l'action plus difficile ; par exemple, en enlevant les piles de la télécommande et en les rangeant à l'étage, ou en cachant la télécommande en hauteur, l'humain cherchant toujours le chemin de moindre résistance, c'est à dire le chemin qui demandera le moins d'effort intellectuel ou physique. 
Alors, si la télécommande est cachée, peut-être deviendra t-il plus facile de bouquiner plutôt que d'allumer la télé. 

(2) A l'inverse, si vous souhaitez prendre de bonnes résolutions (faire du yoga tous les jours, manger un fruit le matin, apprendre la guitare...), facilitez-vous le travail : disposez le tapis de yoga devant votre lit, préparez les fruits la veille (et cachez la brioche au nutella), mettez la guitare dans la pièce de vie et créez vous l'habitude que vous aurez choisie.

Shawn Achor parle également de règle à se donner, par exemple, la télé c'est un soir par semaine (et oui, toujours la télé), cela évite de perdre son énergie à dialoguer intérieurement ("est-ce que je peux regarder la télé ce soir ?...oui, c'est une exception, ce soir je suis fatiguée... et en même temps j'ai déjà regardé un film hier...")

lundi 11 septembre 2017


Le vrai bonheur vient de l'intérieur...

Nous cherchons tous le bonheur. 

Quand les insatisfactions pointent le bout de leur nez, quand on ressent un vide à l'intérieur, on a tendance à croire que quelque chose d'extérieur va pouvoir nous combler, nous réparer et nous apporter de la joie.

Ce quelque chose d'extérieur peut être
- une expérience plaisante comme de la reconnaissance dans son travail, un nouveau poste,
- une personne comme par exemple un compagnon de vie
- ou une chose comme une nouvelle voiture, une maison, le téléphone dernier cri...

Quand on l'obtient, c'est vrai que l'on ressent un certain soulagement, du plaisir, de l'émotion. Cela nous comble quelques heures voire quelques mois et puis une insatisfaction reprend et la quête de nouvelles richesses extérieures repart elle aussi.

Des études ont montré qu'un gagnant au loto et une personne devenue paraplégique ont le même niveau de bonheur au bout d'un an, cela se passe de commentaires...

Ce qui vient de l'extérieur pourrait-il vraiment réparer ce qui est blessé à l'intérieur ?

Alors, que peut-on faire ?
> En prendre conscience est une première étape, être présent à soi, observer ses désirs insatiables qui arrivent puis repartent.
> Se donner soi-même ce dont on a besoin : de l'amour, de l'estime de soi...
> Apprécier ces moments, parfois fugaces, de bonheur intérieur où tout est paisible, serein et prend sens...
> Apprécier les petites joies du quotidien et se les rappeler chaque soir au moment du coucher par exemple

et vous que faîtes-vous ?

Sources d'inspiration : Laurent Gounelle "le jour où j'ai appris à vivre", Jeff Foster "Se reposer"...

vendredi 8 septembre 2017

Petite parenthèse dans mes articles...

J'ai le plaisir de vous présenter mon livre pour enfant sur les émotions : "Léonie et les émotions"

Pourquoi ce livre ? chaque jour, je mesure combien il est difficile de faire face aux émotions qui traversent nos enfants. Difficile pour l’enfant mais aussi si déroutant pour nous les parents.

Ce livre peut être un support pour en discuter avec votre enfant.

Si cela vous parle, faites-le moi savoir et partagez si vous le souhaitez ! Merci et bonne lecture !



















dimanche 2 juillet 2017



"L’homme devient souvent ce qu’il croit être. Si je continue à me dire que je ne peux pas faire une certaine chose, il est possible que je puisse finir par devenir vraiment incapable de le faire. Au contraire, si j’ai la conviction que je peux le faire, je vais sûrement acquérir la capacité de le faire, même si je ne peux pas l’avoir dès le début." Mahatma Gandhi

D'où l'intérêt de pratiquer les visualisations positives. Fermer les yeux et s'imaginer dans une semaine, un moi, un an, cinq ans dans la situation dans laquelle on souhaiterait être. Par exemple, à court terme, on peut s'imaginer lors de notre prochaine réunion, très à l'aise de prendre la parole en public.

mardi 27 juin 2017

Un trésor en chacun de nous, vieille légende hindoue.

"Elle parle d'un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais les hommes abusèrent tellement de leur divinité que Brahmâ, le dieu créateur, décida de la leur retirer et de la cacher à un endroit où ils ne pourraient pas la retrouver. 

Les dieux secondaires suggérèrent de l'enterrer profondément, mais Brahmâ répondit que les hommes creuseraient et la trouveraient. 

Au fond de l'océan ? Non, ils finiraient pas y plonger et la récupérer. 

















Les dieux secondaires s'avouèrent à court d'idées : il n'existait pas d'endroit que l'être humain ne soit capable d'atteindre un jour.

Brahmâ dit alors : "Nous cacherons la divinité de l'homme au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il n'ira jamais chercher". La légende conclut que depuis ce jour, l'homme a exploré la terre entière et le fond des océans, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui."



Légende découverte dans le livre de Laurent Gounelle "Et tu trouveras le trésor qui dort en toi"

mercredi 21 juin 2017



"En atteignant le but, on a manqué tout le reste "

Bien souvent, on se fixe des objectifs et on se dit que tout ira bien à ce moment. Complètement projeté(e) vers ce futur heureux, on oublie de vivre au présent. Et si on a la chance d'atteindre notre objectif, alors on s'aperçoit que le bonheur n'est peut-être pas à la hauteur de ce qu'on imaginait. Alors nous viennent d'autres objectifs et on se lance à corps perdus vers ce nouvel eldorado. Le moment présent se transforme en simple moyen pour accéder à notre objectif. J'aime cette interrogation amenée par Sébastien Henry* : "Avez-vous parfois le sentiment que vous ne commencez à vivre qu’après avoir atteint ces objectifs ?"

Voici quelques vers écrits par un ami (merci Antoine :-) ) :
"On lui avait dit qu'il fallait qu'elle construise sa vie, qu'elle emprunte un chemin, dont l'horizon serait aussi heureux que le cours difficile, que les astres généreux la guideraient vers le bonheur parfait... 
Mais tout cela était toujours trop haut, trop tard, trop loin pour elle, et le temps se dérobait sans cesse dans le grand chaos du hasard. 
Alors, elle s'arrêta et fit de ce chemin sa maison. 
Et elle devint étoile, inondant de lumière ces graines qu'elle plantait et guidait d'un amour nourricier vers leur propre infini. Alors, seulement, elle fût en paix."

* Sébastien Henry dans son livre "Quand les décideurs s'inspirent des moines" 

vendredi 16 juin 2017


Dialoguer avec soi-même

Souvent, à l'intérieur, plusieurs sentiments se partagent l'espace. Une part a peur, une seconde apparaît aussitôt pour "raisonner" la première et peut-être une troisième arrivera...
On cherche vite à étouffer l'émotion désagréable, la première qui a peur, qui est triste, qui est envieuse, ou qui est en colère avec par exemple la part qui veut rassurer, faire relativiser... Pourtant, si on ne prend pas le temps de l'écouter, cette première émotion, elle reste bien présente, étouffée certes mais en toile de fond, elle cherchera peut-être même à se faire entendre par le corps. 

J'ai essayé de faire dialoguer ces parts, à l'oral, de me mettre dans la peau de chacune et de les faire dialoguer ensemble jusqu'à épuisement des pensées, et j'ai senti un réel soulagement, une détente dans mon corps.

Alors, c'est vrai, qu'on pourra vous prendre pour un fou/une folle si on vous surprend, mais l'expérience est intéressante.

Prenons le temps d'écouter nos parts, elles ont peut-être quelque chose à nous dire, accueillons-les et laissons-les s'exprimer jusqu'au bout. 

samedi 27 mai 2017



Semer vos rêves

Nos rêves sont-ils à portée de main ?

La seule chose qui est entre nos mains est d'essayer, c'est à dire de planter une graine de rêve. Parfois, ce n'est pas la graine que nous imaginions qui prendra, parfois oui ; la nature nous réserve bien des surprises. 

La seule chose en notre pouvoir est de semer (essayer, poser la première pierre), de prendre soin (persévérer et faire preuve de patience)... le reste ne dépend plus de nous...

Et nous vivrons ainsi sans regret.

mercredi 17 mai 2017


Ôter le masque...

Dans nos organisations, on attend de nous d'être fort, de laisser de côté notre vie personnelle, nos émotions et nos intuitions. Frédéric Laloux, dans son fantastique livre "Reinventing Organizations" parle d'un masque "mental, rationnel, plutôt masculin et tourné vers l'égo" que nous portons sans cesse.

Et si nous pouvions être tout à fait nous-même au travail, un être sensible, vivant des émotions multiples, parfois vulnérable, parfois invincible mais toujours authentique ?

mardi 16 mai 2017


Je choisis plutôt que je dois (reprise article de mars 2016 avec un autre dessin en linogravure cette fois) Parfois à la fin de la journée, j'ai le sentiment de n'avoir agi que par obligation : préparer les enfants en vitesse, aller au travail, préparer le repas le soir, lancer la lessive, donner le bain, ranger... Il peut être intéressant de lister toutes ces choses et de les étudier une par une : quelles sont les choses que nous sommes contraints de faire et pourquoi ? quelles sont les choses qui relèvent en réalité d'un choix et qui répondent à un besoin ? Par exemple, cuisiner le soir répond à mon besoin d'apporter une alimentation saine à mes enfants. Dans cet exemple, je peux reformuler cette phrase comme ceci : "je choisis de cuisiner le soir pour nous donner de meilleures chances d'être en forme". Cela permet de moins le vivre comme une corvée et de me rappeler que c'est un choix et que je peux toujours faire autrement certains soirs (commander une pizza, ouvrir une boîte de conserve) si un autre besoin est plus fort (me reposer par exemple).
Avec cette liste, on pourra découvrir aussi qu'il y'a de choses que l'on peut modifier voire arrêter. Quand je me lève à 7h45 et que je suis contrainte par le temps pour préparer tout le monde dans une ambiance tendue, je réponds à mon besoin de dormir un peu plus. Mais si je trouve de l'insatisfaction, c'est que mon besoin d'harmonie est plus fort. Je pourrais alors choisir de me lever plus tôt, d'anticiper des choses la veille.
C'est important de comprendre pourquoi on fait les choses comme ça, pour répondre à quels besoins, comprendre aussi que nous avons toujours des choix. On peut se remémorer les raisons de ces choix et les besoins que l'on assouvis quand on se sent frustré par le quotidien. C'est plus positif de formuler les choses en positif "je choisis... parce que..." Pour aller plus loin : M. Rosenberg / Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) / chapitre 9

mardi 2 mai 2017




Lâcher de colibris

J'ai participé samedi au chant des colibris*.
Comme c'est bon d'être entouré de personnes engagées pour une société plus solidaire et plus humaine.

Alors aujourd'hui, je rêve d'un lâcher de colibris, je rêve que chacun ose libérer la part de colibri qui est en lui... Que chacun exprime sa part d'amour, de compassion, de créativité et d'espérance pour que demain le monde change de visage.

* Le mouvement des colibris repose sur la légende du même nom : Un jour, un grand incendie de forêt s'est déclaré, tous les animaux fuient sauf le colibri. Les animaux l'interpellent : "Hey, tu es fou, fuis vite, c'est trop tard, tu vas périr", et le colibri répond " je fais ma part" et va déposer sa goutte d'eau sur l'incendie. Que se passerait-il si chacun apportait sa goutte d'eau ?

samedi 22 avril 2017

L'appareil photo imaginaire
Cela consiste à capter dans le quotidien le beau, le touchant, l'émouvant et le fixer comme si on le prenait en photo.
Cela permet de changer sa vision du monde, d'apprendre à repérer, à focaliser sur les belles choses et laisser passer le reste... 
Inspiration : Roman "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une" de Raphaëlle Giordano

lundi 3 avril 2017


Qu'est ce qui nous guide ?

Qu'est ce qui nous pousse à agir ?

La peur ou l'envie ?

La peur de déplaire, la peur de l'isolement et de la solitude, la peur de manquer, la peur d'être différent ou d'être au contraire comme tout le monde, la peur de... ? 

ou la confiance dans la vie, le plaisir, l'envie de...parce que l'on sent que c'est juste et cohérent pour nous à ce moment, pour notre chemin de vie ?

« choisir d’emprunter son petit chemin de traverse dessiné par le “j’ai envie”, plutôt que de continuer sur les grands rails des “il faut” » - Valérie Blanco

vendredi 24 mars 2017


Il y'a des périodes dans nos vies, lorsque notre système de pensée n'arrive plus à répondre à une situation donnée, lorsque notre vision du monde touche ses limites, ON FAIT LE POINT.


On ouvre les yeux sur nos vies, on prend de la hauteur et on cherche à se défaire de nos vieilles habitudes ou au moins à les questionner, pour réfléchir à ce qui est réellement notre élan de vie.
Qu'est ce qui me fait vivre ? Qu'est ce qui m'apporte de la joie ?

On ose se questionner, on cherche à comprendre tout : pourquoi je fais cela dans le fond ? pourquoi ce choix ? quelles sont mes priorités dans la vie ? qu'est ce que je cherche vraiment en agissant ainsi et est-ce la bonne stratégie ? quels sont mes vrais besoins ? pourquoi je fonctionne comme cela et pourrais-je fonctionner autrement ? 

Période peu confortable, cela demande de se déconditionner, de remettre en cause ses certitudes, ses habitudes, bref, de sortir de se zone de confort pour inventer une nouvelle vision de notre monde.

C'est comme passer dans une machine à laver, on est secoué, ce que l'on croyait savoir s'effondre, on est vidé, essoré, plein de confusions et de doutes... et on même temps, porté par l'envie d'apprendre, de porter un regard neuf sur les choses, l'envie de progresser encore pour se rapprocher de son chemin de vie...

Jusqu'au prochain passage dans la machine à laver... :-)

jeudi 2 mars 2017


Débrancher le mental...

Notre corps nous parle, il nous donne des informations utiles. Il nous fait savoir quand nous vivons quelque chose d'agréable, qui nourrit nos besoins ou quelque chose de désagréable qui n'est pas aligné avec ce que nous sommes ou ce dont nous avons besoin. Le mental vient souvent parasiter, il veut comprendre, analyser, rationaliser voire raisonner ce qui se passe en nous. Ne vous êtes-vous jamais dit quelque chose du genre "ça ne sert à rien de t'inquiéter pour ça, tout va bien se passer" alors que tout le corps est en alerte et nous indique que "non tout de suite, ça ne va pas" ? Le corps, notre guide, ne peut pas nous mentir. S'il parle, c'est qu'il y'a quelque chose qui se passe. Un besoin qui n'est pas nourri, alors là c'est plutôt désagréable (ventre noué, comprimé, sensation d'étouffement, douleurs...) ou alors un besoin très nourri (fourmillement, mouvement, chaleur dans le cœur ou dans les yeux...). Quand on voit que là-haut ça s'agite ou ça dit quelque chose de contraire au corps, pouvons-nous accueillir nos sensations corporelles comme des guides ? Apprivoiser l'émotion, chercher à la ressentir, à la localiser... Quand je suis serein/énervé/agacé (...), où est-ce localisé ? comment ça fait ? comment ça évolue quand je l'écoute ? Ces observations permettent aussi de se dés-identifier de l'émotion. Nous ne sommes pas colère, excitation, tristesse (...), mais cette émotion est présente en nous à un moment donné, et en même temps, il y'a de la place pour d’autres sentiments. Et si c'est une émotion désagréable, une fois localisée dans le corps, puis-je l'envelopper de douceur, de réconfort, comme je le ferais pour un enfant qui pleure ? Et alors, qu'est ce qui se passe ? Pour commencer, je peux prendre l'habitude de m'arrêter de temps à autre dans la journée pour juste écouter ce qui se passe dans mon corps, pour l'apprivoiser et lui donner un peu plus de place. [Il n'est pas question de nier ici toute l'utilité du mental dans de nombreuses situations juste de reconnaître que parfois, il pourrait prendre une pause pour laisser le corps nous guider]