samedi 27 mai 2017



Semer vos rêves

Nos rêves sont-ils à portée de main ?

La seule chose qui est entre nos mains est d'essayer, c'est à dire de planter une graine de rêve. Parfois, ce n'est pas la graine que nous imaginions qui prendra, parfois oui ; la nature nous réserve bien des surprises. 

La seule chose en notre pouvoir est de semer (essayer, poser la première pierre), de prendre soin (persévérer et faire preuve de patience)... le reste ne dépend plus de nous...

Et nous vivrons ainsi sans regret.

mercredi 17 mai 2017


Ôter le masque...

Dans nos organisations, on attend de nous d'être fort, de laisser de côté notre vie personnelle, nos émotions et nos intuitions. Frédéric Laloux, dans son fantastique livre "Reinventing Organizations" parle d'un masque "mental, rationnel, plutôt masculin et tourné vers l'égo" que nous portons sans cesse.

Et si nous pouvions être tout à fait nous-même au travail, un être sensible, vivant des émotions multiples, parfois vulnérable, parfois invincible mais toujours authentique ?

mardi 16 mai 2017


Je choisis plutôt que je dois (reprise article de mars 2016 avec un autre dessin en linogravure cette fois) Parfois à la fin de la journée, j'ai le sentiment de n'avoir agi que par obligation : préparer les enfants en vitesse, aller au travail, préparer le repas le soir, lancer la lessive, donner le bain, ranger... Il peut être intéressant de lister toutes ces choses et de les étudier une par une : quelles sont les choses que nous sommes contraints de faire et pourquoi ? quelles sont les choses qui relèvent en réalité d'un choix et qui répondent à un besoin ? Par exemple, cuisiner le soir répond à mon besoin d'apporter une alimentation saine à mes enfants. Dans cet exemple, je peux reformuler cette phrase comme ceci : "je choisis de cuisiner le soir pour nous donner de meilleures chances d'être en forme". Cela permet de moins le vivre comme une corvée et de me rappeler que c'est un choix et que je peux toujours faire autrement certains soirs (commander une pizza, ouvrir une boîte de conserve) si un autre besoin est plus fort (me reposer par exemple).
Avec cette liste, on pourra découvrir aussi qu'il y'a de choses que l'on peut modifier voire arrêter. Quand je me lève à 7h45 et que je suis contrainte par le temps pour préparer tout le monde dans une ambiance tendue, je réponds à mon besoin de dormir un peu plus. Mais si je trouve de l'insatisfaction, c'est que mon besoin d'harmonie est plus fort. Je pourrais alors choisir de me lever plus tôt, d'anticiper des choses la veille.
C'est important de comprendre pourquoi on fait les choses comme ça, pour répondre à quels besoins, comprendre aussi que nous avons toujours des choix. On peut se remémorer les raisons de ces choix et les besoins que l'on assouvis quand on se sent frustré par le quotidien. C'est plus positif de formuler les choses en positif "je choisis... parce que..." Pour aller plus loin : M. Rosenberg / Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) / chapitre 9

mardi 2 mai 2017




Lâcher de colibris

J'ai participé samedi au chant des colibris*.
Comme c'est bon d'être entouré de personnes engagées pour une société plus solidaire et plus humaine.

Alors aujourd'hui, je rêve d'un lâcher de colibris, je rêve que chacun ose libérer la part de colibri qui est en lui... Que chacun exprime sa part d'amour, de compassion, de créativité et d'espérance pour que demain le monde change de visage.

* Le mouvement des colibris repose sur la légende du même nom : Un jour, un grand incendie de forêt s'est déclaré, tous les animaux fuient sauf le colibri. Les animaux l'interpellent : "Hey, tu es fou, fuis vite, c'est trop tard, tu vas périr", et le colibri répond " je fais ma part" et va déposer sa goutte d'eau sur l'incendie. Que se passerait-il si chacun apportait sa goutte d'eau ?