jeudi 28 septembre 2017


Rencontrer son enfant intérieur

L'enfant que nous avons été reste présent en nous et chaque expérience peut venir le réveiller et ré-activer ses blessures, d'où parfois des réactions qui nous semblent exagérées face à certaines situations. 

Nos traumatismes infantiles continuent de nous hanter adultes. Quand l'adulte chercher à rationaliser, à étouffer ou à faire avec, l'enfant lui ne peut se mentir. L'enfant représente notre authenticité, la partie de nous sensible, vulnérable et régie par les émotions.

En allant à sa rencontre, il peut devenir notre allié, le gardien de notre être véritable, de notre authenticité. "La guérison ne peut surgir que des profondeurs de l'être" *

Dans son article, Erik Pigani** propose cinq étapes pour établir le dialogue avec l'enfant qui est en nous : 

1. Retrouvez les postures de l’enfant
Pour prendre contact avec votre Enfant intérieur, posez vos deux mains sur votre plexus solaire, fermez les yeux, et adressez-vous à lui comme à une véritable personne. Comme il s’exprime avant tout à travers nos sensations physiques, vous pouvez essayer de retrouver les attitudes, les gestes, les postures typiques d’un enfant.

2. Demandez pardon
Un moyen de gagner sa confiance consiste à lui demander pardon de l’avoir négligé depuis tant d’années. Vous pouvez lui parler ou lui écrire une lettre. Expliquez-lui pourquoi vous n’avez plus donné de nouvelles, racontez-lui votre vie depuis que vous avez commencé à grandir, vos bonheurs, vos malheurs, sans mentir ni travestir la réalité.

3. Entamez le dialogue
Il s’agit d’une véritable conversation. Posez-lui des questions simples à voix haute : « Comment vas-tu ? », « Acceptes-tu de parler avec moi ? »… Laissez venir les réponses, comme si vous jouiez une pièce de théâtre. S’il vous arrive de prendre une autre voix, plus enfantine, c’est normal. Au début, ce genre d’exercice peut dérouter, mettre mal à l’aise : c’est la preuve que vous avez du mal à accepter votre Enfant intérieur.

4. Faites-lui dessiner ses émotions
Le dessin est l’un des moyens d’expression les plus prisés des enfants. Prenez du papier et des crayons, et demandez à votre Enfant intérieur de dessiner l’adulte que vous êtes. Utilisez votre main gauche si vous êtes droitier, l’inverse dans le cas contraire. Jour après jour, vous pouvez lui demander de dessiner différentes scènes : ce qui le met en colère ou le rend triste, comment il se voit quand il se sent seul… Puis ce qui le rend heureux, fier de lui, spontané…

5. Soyez un Parent attentionné
Au fur et à mesure de l’évolution de votre dialogue, de votre reconnaissance de l’enfant qui vit en vous, montrez-lui que vous pouvez être un Parent aimant, qui respecte sa personnalité propre, qui sait jouer et rire avec lui, qui tient compte de ses désirs et de ses avis, et qui sait aussi imposer une discipline. Sans « jouer à l’enfant », accordez-vous, de temps en temps, des moments pour vous détendre, jouer, dessiner ou écrire ce qui vous vient à l’esprit, vous consoler, prendre soin de vous.


* Moussa Nabati, Guérir son enfant intérieur
** Psychologies magazine, "l'enfant intérieur, qu'est ce que c'est?" http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Retrouver-l-enfant-en-nous/L-enfant-interieur-qu-est-ce-que-c-est#2

mardi 19 septembre 2017

Chemin de moindre résistance

J'ai découvert cette expression dans le livre de Shawn Achor ("Comment devenir un optimiste contagieux"). Cela parle du poids d'ancrage des habitudes qui deviennent le mode par défaut et de la difficulté à changer ces habitudes.

Quand une habitude est fixée, cela devient facile de s'y tenir, que ce soit regarder la télévision le soir ou se lever plus tôt le matin pour une séance de sport. Quand c'est inscrit dans le cerveau, l'action devient facile.

(1) Il y'a des habitudes dont on aimerait se passer, la télé est un bon exemple, mais comme c'est tentant et facile de se poser sur le canapé, tendre le bras pour attraper la télécommande... plutôt que de téléphoner à un ami, sortir se promener... Toutefois, si vous voulez en finir avec ça, l'auteur conseille de rendre l'action plus difficile ; par exemple, en enlevant les piles de la télécommande et en les rangeant à l'étage, ou en cachant la télécommande en hauteur, l'humain cherchant toujours le chemin de moindre résistance, c'est à dire le chemin qui demandera le moins d'effort intellectuel ou physique. 
Alors, si la télécommande est cachée, peut-être deviendra t-il plus facile de bouquiner plutôt que d'allumer la télé. 

(2) A l'inverse, si vous souhaitez prendre de bonnes résolutions (faire du yoga tous les jours, manger un fruit le matin, apprendre la guitare...), facilitez-vous le travail : disposez le tapis de yoga devant votre lit, préparez les fruits la veille (et cachez la brioche au nutella), mettez la guitare dans la pièce de vie et créez vous l'habitude que vous aurez choisie.

Shawn Achor parle également de règle à se donner, par exemple, la télé c'est un soir par semaine (et oui, toujours la télé), cela évite de perdre son énergie à dialoguer intérieurement ("est-ce que je peux regarder la télé ce soir ?...oui, c'est une exception, ce soir je suis fatiguée... et en même temps j'ai déjà regardé un film hier...")

lundi 11 septembre 2017


Le vrai bonheur vient de l'intérieur...

Nous cherchons tous le bonheur. 

Quand les insatisfactions pointent le bout de leur nez, quand on ressent un vide à l'intérieur, on a tendance à croire que quelque chose d'extérieur va pouvoir nous combler, nous réparer et nous apporter de la joie.

Ce quelque chose d'extérieur peut être
- une expérience plaisante comme de la reconnaissance dans son travail, un nouveau poste,
- une personne comme par exemple un compagnon de vie
- ou une chose comme une nouvelle voiture, une maison, le téléphone dernier cri...

Quand on l'obtient, c'est vrai que l'on ressent un certain soulagement, du plaisir, de l'émotion. Cela nous comble quelques heures voire quelques mois et puis une insatisfaction reprend et la quête de nouvelles richesses extérieures repart elle aussi.

Des études ont montré qu'un gagnant au loto et une personne devenue paraplégique ont le même niveau de bonheur au bout d'un an, cela se passe de commentaires...

Ce qui vient de l'extérieur pourrait-il vraiment réparer ce qui est blessé à l'intérieur ?

Alors, que peut-on faire ?
> En prendre conscience est une première étape, être présent à soi, observer ses désirs insatiables qui arrivent puis repartent.
> Se donner soi-même ce dont on a besoin : de l'amour, de l'estime de soi...
> Apprécier ces moments, parfois fugaces, de bonheur intérieur où tout est paisible, serein et prend sens...
> Apprécier les petites joies du quotidien et se les rappeler chaque soir au moment du coucher par exemple

et vous que faîtes-vous ?

Sources d'inspiration : Laurent Gounelle "le jour où j'ai appris à vivre", Jeff Foster "Se reposer"...

vendredi 8 septembre 2017

Petite parenthèse dans mes articles...

J'ai le plaisir de vous présenter mon livre pour enfant sur les émotions : "Léonie et les émotions"

Pourquoi ce livre ? chaque jour, je mesure combien il est difficile de faire face aux émotions qui traversent nos enfants. Difficile pour l’enfant mais aussi si déroutant pour nous les parents.

Ce livre peut être un support pour en discuter avec votre enfant.

Si cela vous parle, faites-le moi savoir et partagez si vous le souhaitez ! Merci et bonne lecture !