mercredi 27 février 2019


S'aimer soi-même

Nous sommes nos pires ennemi(e)s, c'est bien connu. Nous nous jugeons souvent avec bien plus de dureté que nous le ferions avec nos amis. Tiens, essayez sur une journée de noter le nombre de remarques négatives que vous vous faîtes intérieurement...

Et si nous apprenions à être notre meilleur(e) ami(e) ? Et si nous nous donnions nous de l'amour, de la patience, de la bienveillance, de l'estime et de la reconnaissance ?

Pour prendre cette bonne habitude, vous pouvez chaque soir (en plus de vos kifs et gratitudes ;-)) noter vos fiertés : qu'ai-je fait de bien aujourd'hui ? de quoi suis-je fière ? 
Une bonne cuisine ? Une tâche réalisée ? Un temps réservé pour vous ? Une activité avec votre enfant ?

Vous pouvez aussi prendre le réflexe de reformuler en positif les croyances ou remarques négatives que vous vous adressez.

Et ainsi, au lieu de repérer nos failles, prenons l'habitude de valoriser nos forces et appuyons nous sur celles-ci pour avancer !

mardi 26 février 2019


Enlever les couches pour retrouver le Moi supérieur

Dans le livre de Jonathan Lehmann*, j'ai découvert une vision intéressante que l'auteur a lui-même appris du maître spirituel Prembaba. Selon ce dernier, chaque personne est caractérisée par 4 couches :
1) Le masque, c'est à dire ce que nous voulons montrer aux autres ;
2) Le moi inférieur qui se cache derrière le masque, il reflète notre part d'ombres ;
3) L'enfant blessé, cet enfant à l'intérieur de nous qui a grandi avec toutes ses souffrances et blessures. Blessures qui ont provoqué la naissance du moi inférieur.
4) Le moi supérieur, un être d'amour et de compassion, l'être pur que nous étions à l'origine et avec qui nous pouvons renouer en travaillant sur nos différentes couches : apprendre à observer les réactions du moi inférieur sans jugement, comprendre et guérir nos blessures d'âme et faire progressivement tomber les masques.

Cela me fait aussi penser au travail de Lise Bourbeau sur les blessures d'âme (cf article à ce sujet).

*Jonathan Lehmann - Journal intime d'un touriste du bonheur

mercredi 20 février 2019



Le biais de négativité

C'est intéressant de comprendre comment notre cerveau fonctionne pour mieux vivre...avec. Dans l'objectif d'assurer notre survie, notre cerveau a tendance à repérer ce qui va mal, ce qui dysfonctionne, ce qui manque. La pensée négative voyage plus rapidement dans le cerveau et pèse plus lourd que la pensée positive, les psychologues appellent ça "le biais de négativité".

Nous avons donc tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein. Ainsi, vous aurez beau avoir passé de magnifiques moments dans votre journée, si vous avez vécu une expérience déplaisante, c'est celle-ci dont vous vous rappellerez à la fin de la journée.On dit d'ailleurs qu'ils faut cinq émotions positives pour compenser une négative. Quand "le bien et le mal" s'équilibrent, le mal l'emporte toujours. Ce biais de négativité influence nos décisions, mais aussi nos jugements sur autrui et sur les situations.

Arriver à se défaire de ce réflexe rend la vie beaucoup plus agréable. Comment faire ?
> Déjà, savoir que le cerveau fonctionne comme ça est une première étape pour prendre de la distance.
> Ensuite, vous pouvez faire l'effort chaque jour de voir le positif pour que cela devienne une nouvelle habitude. On peut faire par exemple les exercices de la gratitude (remercier pour ce que l'on a de positif) et/ou des 3 kifs (chaque soir, noter les moments agréables de la journée).

Rassurons-nous, il paraît que plus on vieillit, plus nous sommes capables de repérer le positif dans vos vies !