mercredi 16 décembre 2015


Observer ses pensées en méditation

Méditer c'est...
... laisser défiler le fil de ses pensées, observer la première sans s'y attarder et laisser la seconde arriver ;
...regarder ses pensées passer, comme des nuages, on ne pose pas son regard sur un nuage précisément mais sur le global, sur le ciel bleu derrière les nuages ;
...regarder le torrent de ses pensées d'un œil extérieur, écouter le flux sans s'accrocher à l'une d'elle.

vendredi 11 décembre 2015


La marelle de l'auto-empathie

La marelle de l'auto-empathie
L'auto-empathie permet de clarifier ce qui se passe en nous avant de poser une action ou une demande, avant d'entrer en communication.
Elle peut s'utiliser :
- chaque jour pour sonder son état intérieur, sa météo
- en réaction à une remarque, une parole, une action qui provoque en vous de l'inconfort
- en préparation d'un entretien important...
Cette étape est primordiale et l'on peut prendre son temps pour bien creuser et notamment prendre le temps de déplier ses peurs, ses pensées pour arriver au bout du bout.
Concrètement, la proposition* est, comme une marelle, d'avancer de cases en cases en suivant le fils de ses pensées et en parlant tout haut (histoire de faire sortir du corps et de la tête) :
- l'observation : correspond aux faits qui ont déclenché une émotion
- les sensations corporelles: ce que je ressens dans mon corps, mon premier indicateur de mal-être, de déséquilibre
- les pensées : jugements et reproches. Et alors là, on peut s'y donner à cœur joie et lâcher tout ce qu'on a sur le cœur, sans avoir peur des raccourcis, des exagérations, de l'impolitesse...
- les émotions et les sentiments : tristesse, colère, joie, peur et décliner dans toute la gamme des sentiments.
Ne pas hésiter ici à creuser toujours ; par exemple : "j'ai peur de décevoir - et alors, qu'est ce que ca me ferait si je décevais?"... jusqu'à épuisement des idées, jusqu'à arriver à des trucs qui nous paraîtraient complètement fous du type "j'ai peur d'être seule", "j'ai peur de la mort"...
On peut passer d'une case à l'autre, revenir aux sensations corporelles ou aux pensées à tout moment, tant qu'il reste des choses à vider.
Cette démarche peut permettre de comprendre le chemin que peuvent faire les pensées, ce qui peut se jouer à l'intérieur à partir d'un simple événement. Et la prochaine fois, vous saurez ce qui peut se cacher comme peurs profondes derrière votre réaction. Et imaginer aussi, ce qui se passe dans la tête de votre interlocuteur quand il vous répond de façon agressive. Il ne parle pas de vous, il parle de lui.
L'étape suivante sera d'en sortir des besoins puis ensuite une demande. Quel est le besoin non satisfait que reflète tout ça ? "Je ressens ce sentiment parce que tel besoin n'est pas satisfait et non pas parce que telle personne a dit ou fait ça." Quand je prends conscience de ça, j'ai du pouvoir pour faire changer les choses.
* : Démarche proposée par la CNV (Communication Non Violente), sauf pour l'idée de marelle qui est mon interprétation personnelle.
PS : pour ceux qui suivent émoticône wink, ce post se rapproche de celui intitulé "démêler les fils de ses pensées", il le développe sous un autre angle avec une autre proposition. Dans ce premier post sur ce sujet, je proposais de prendre un crayon et de remplir les rubriques. Ici, le corps en entier est impliqué par le mouvement dans les cases et la parole.

mercredi 2 décembre 2015



Dites oui aux besoins exprimés ! Se voir refuser quelque chose, c'est toujours désagréable, non ? Parfois même ça nous remet comme en position d'enfant : rejet, déception, colère, frustration... Alors pour éviter, quand cela est possible, de provoquer ce genre de réaction, et si cela est compatible avec notre propre besoin, peut-être pouvons-nous dire oui ? Oui au besoin exprimé et peut-être non sur les conditions de mise en oeuvre.
Tout cela est à ajuster en fonction de nos propres besoins. Voici trois situations en exemple : - Au travail : Votre chef : "J'ai besoin d'une note de proposition sur la mise en oeuvre de la loi ... d'ici la fin de semaine " Vous/Nous/Moi : "Oui je peux t'apporter des éléments d'analyse sur ce sujet mais seulement à partir de la semaine prochaine" ou alors "Oui, je peux t'apporter des éléments d'ici la fin de semaine. Par contre, cela impliquera un retard sur l'autre mission que tu m'avais confiée" ou encore "je peux t'apporter quelques éléments de réflexion par mail dès cette semaine puis formaliser ces éléments dans une note la semaine prochaine" - En famille : Votre fille : "Je veux regarder la télé" Vous/Nous/moi : "Oui, d'accord, tu pourras regarder la télé après le repas" - Avec les amis : Les amis : "Vous venez manger à la maison demain ?" Vous/Nous/Moi : "Oui, j'ai envie de passer du temps avec vous aussi. Cette semaine, je suis fatiguée, peut-on caler autre chose le week-end prochain ?