samedi 23 mai 2020

Retrouvailles avec la nature



Comme c'est bon après plusieurs semaines confinée en ville de retrouver le chemin de la nature... Respirer un autre air, observer les herbes dansant sous le vent, s’émerveiller de toutes ces fleurs colorées aux formes différentes, se laisser bercer par les chants des oiseaux... Il n'est plus à prouver que la nature a un effet bénéfique sur notre corps et notre esprit... Alors que l'usage des technologies numériques favorise la dépression, l'anxiété et que l'utilisation d'internet et des réseaux sociaux mettrait notre cortex préfontal en état d'alerte permanent, la nature favorise à l'inverse la créativité, l'intuition, la réduction du stress, le renforcement du système immunitaire...

Rappelons-nous que nous sommes partie intégrante de la nature et qu'à l'échelle de l'humanité, cela fait bien peu de temps que nous vivons (malheureusement) coupés de celle-ci. Sommes-nous vraiment faits pour ces vies urbaines ? Ne sommes-nous pas tous en manque de nature ?

Quoiqu'il en soit, profitons de cette liberté retrouvée de pouvoir sortir pour redécouvrir, comme un enfant, tout ce que la nature nous offre et... lâchons pour un temps nos écrans !

mercredi 20 mai 2020


Devenez l'arbre tout entier, pas le singe !

Dans la tradition bouddhiste, on compare le mental à un singe qui saute de branche en branche.
En effet, notre mental est bien souvent agité : nos pensées sont prolixes, omniprésentes, éphémères et…envahissantes. Amusez-vous juste un instant à les observer et voyez comme de fil en aiguille, les pensées vous emmènent...loin...
Si on s’accroche à chaque pensée, si on se laisse embarquer par chacune, si on lui accorde trop d’importance, nous sommes comme le singe qui saute de branche en branche, qui s’éparpille, en oubliant l’essentiel.


Bien sûr, certaines de nos pensées sont essentielles et nous permettent d’organiser notre vie, de concrétiser un projet… Mais trop souvent, les pensées sont comme un bruit de fond nous épuisant et générant notre souffrance.
Alors plutôt que de suivre ce singe, si nous devenions l’arbre tout entier ?
Un arbre conscient de l’agitation du singe et en même temps un arbre ancré dans l’instant. Un arbre qui observe le singe agité sans lui prêter trop d’importance. Un arbre installé dans l’instant.

Pour cela, à chaque fois que vous vous surprenez à suivre le singe, voire à le devenir, adoptez les bons réflexes : portez votre attention sur votre corps, sur votre respiration… et sur l’instant présent !

mercredi 13 mai 2020


Sourire contribue t-il à notre bonheur ?


Il est aisé de constater combien notre état physique provoque des modifications sur notre physiologie : quand nous sommes heureux, nous sourions, les traits de notre visage sont détendus ; quand nous sommes en colère, nos sourcils se rapprochent, les lèvres se pincent, nos épaules remontent… Paul Ekman est un psychologue américain qui fût l’un des premiers à étudier le lien entre les émotions et les expressions faciales.
Ce qui est plus surprenant, c’est que l’inverse est également vrai ! On appelle ce phénomène la rétroaction faciale. Paul Ekman disait ainsi : « On devient ce que l’on inscrit sur son visage ». Ainsi, si vous souriez, vous envoyez le signal à votre cerveau que vous êtes heureux et il se charge d’agir en conséquence.
En résumé, plus votre visage exprime une émotion, plus votre cerveau active les processus responsables de cette émotion. En gros, plus vous souriez, plus vous êtes heureux. L’idée n’est pas de se forcer à sourire 24h/24 mais simplement de laisser son bonheur s’exprimer physiquement pour augmenter encore celui-ci.

Let’s smile ! 


lundi 11 mai 2020




Une métaphore pour s'accepter tel que l'on est


Il y avait, un jour, un roi qui avait planté, près de son château, toutes sortes d’arbres, de plantes et son jardin était d’une grande beauté. Chaque jour, il s’y promenait : c’était pour lui une joie et une détente. Un jour, il dût partir en voyage.

À son retour, il s’empressa d’aller marcher dans le jardin. Il fut surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher. Il s’adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s’était passé. Le pin lui répondit : "J’ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu’il porte. Je me suis découragé et j’ai commencé à sécher".

Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait. Il l’interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher".

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "comme c’est dommage que je n’ai pas l’âge de l’érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l’automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs ? Je me suis donc mise à dessécher".

Poursuivant son exploration, le roi aperçut quelques magnifiques petites fleurs. Elles étaient toutes épanouies. Il leur demanda comment il se faisait qu’elles soient si vivantes. L’une d’elle répondit : "j’ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n’aurais la majesté du pin qui garde sa verdure toute l’année, ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j’ai commencé à mourir, mais j’ai réfléchi et je me suis dit : "si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d’autre à ma place, il l’aurait planté. Si donc, il m’a plantée, c’est qu’il me voulait, moi, telle que je suis et, à partir de ce moment, j’ai décidé d’être la plus belle possible".