Quelques propositions dessinées pour cheminer vers son bonheur. Méditation, pleine conscience, yoga, développement personnel, communication non violente..
mardi 28 novembre 2017
Ré-apprendre à écouter
En stage de communication non violente, j'ai expérimenté d'autres façons d'écouter. Une personne écoute en silence pendant que l'autre parle durant un temps donné ; puis, on échange de rôle. La sensation des deux points de vue est inhabituelle.
Etes-vous prêt à essayer aujourd'hui d'écouter...
... sans juger
... sans interrompre
... sans interroger pour chercher à comprendre le pourquoi du comment
... sans combler les blancs
... sans revenir à soi ou comparer
... sans préparer sa réponse
... sans conseiller
JUSTE être là et accueillir ce qui est vivant pour l'autre personne.
mercredi 22 novembre 2017
Prendre la responsabilité de ses actes
En Communication Non Violente, c'est un
principe clé, il s'agit d'assumer ses émotions et ses réactions. Nous sommes
seuls responsables de ceux-ci.
Nos sentiments, émotions ou réactions
proviennent de la façon dont nous choisissons de recevoir les actes et paroles des autres. Les situations, les personnes peuvent
être des stimuli qui déclenchent chez nous des réactions ou des émotions mais ils n'en sont pas la cause. Nous seuls pouvons choisir comment nous
allons réagir à un stimulus.
Alors, soyons vigilants lorsque nous
utilisons des phrases comme : "c'est de ta faute si je suis en
colère" "tu m'énerves" « ce que tu dis me mets en
colère »…
Une émotion positive ou négative est
toujours provoquée par un besoin satisfait ou non pour nous. Marshall Rosenberg propose de revisiter nos formulations
avec "Je me sens ... parce que je...".
Premier exemple :
Pour élever son enfant par exemple, nous
pouvons utiliser des phrases comme "je ne suis pas content parce que tu as
de mauvaises notes à l'école". Cette formulation implique ici que pour que
le parent soit heureux, il faut que l'enfant obtienne de bonnes notes, il
travaillera non pas parce qu'il a envie de travailler mais pour faire plaisir à
ses parents ; l'enfant peut alors se couper de son élan de vie, il agit pour
les autres, il se croit responsable des sentiments de ses parents. Quelle
lourde responsabilité !
Avec ce premier exemple, en reformulant, cela pourrait donner "je suis triste que tu aies obtenu de mauvaises notes parce que j'ai envie que tu puisses avoir le choix de ton orientation", l'enfant peut alors comprendre ce qui se joue pour le parent et comprendre les conséquences de son acte mais rester libre de ses choix.
Deuxième exemple :
Alice envoie un texto à son ami nommé
Paul : "je suis triste parce que tu ne m'appelles pas souvent". Avec
ce texto, Paul peut soit se sentir coupable, soit agacé.
Plutôt que d'envoyer ce texto à Paul,
Alice pourrait prendre la responsabilité de son émotion et ne pas associer Paul
à ce sentiment mais plutôt chercher à comprendre pourquoi cela la rend triste ?
Elle pourra alors prendre conscience de
son besoin et alors, elle pourra, au clair avec ses sentiments et besoins,
échanger avec Paul pour aller vers une stratégie qui leur conviennent à tous
les deux.
C’est
important de garder toujours en tête que l’autre n’est pas responsable de nos
émotions et inversement, que nous ne sommes pas responsables des émotions des
autres. Au quotidien, ce n’est pas facile de changer nos formulations mais
c’est déjà important d’en prendre conscience.
lundi 13 novembre 2017
Les pensées nous assaillent en continu, comme le hamster dans sa cage, ça tourne, ça nous effleure, ça nous transporte, ça nous effondre, ça glisse, ça nous paralyse... Et pourtant, on le sait déjà, nos pensées ne sont pas la réalité.
Face aux pensées négatives, on a plusieurs options :
- on peut les laisser passer, les accueillir, imaginer leur envoyer de la lumière pour les faire disparaître. Ca marche si la pensée n'est pas trop forte.
- deuxième option, si la pensée est puissante et récurrente, on peut chercher à comprendre quelle part blessée de nous elle exprime et chercher ensuite à réconforter cette part blessée, la consoler, lui envoyer de l'empathie, de l'amour...
Mais aussi parfois...
- comme un videur de boîte de nuit, on peut choisir qui on laisse entrer. On peut choisir de dire "chut, aujourd'hui, je choisis de ne pas me saboter, de ne pas me faire pollué par des pensées négatives ". C'est ce que je nous propose d'essayer aujourd'hui...
Par contre, les pensées positives, on leur envoie le tapis rouge ! On laisse entrer les pensées positives et on leur permet de grandir en soi.
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