vendredi 25 mars 2016


La douche de gratitude *
Héritage de la préhistoire et de notre instinct de survie, on se souvient et on prête beaucoup plus attention à ce qui va de travers, aux petits détails.
Parfois, comme c'est plaisant et facile de se plaindre (et se faire plaindre) et de se positionner en victime, non ?
Puisque c'est si facile de voir le négatif, faisons un effort pour noter tout ce qui va bien et remercier.
Cela permet de prendre du recul, de réchauffer son coeur et d'apprécier à sa juste valeur tout ce qui va bien et de se le rappeler. "On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant".
C'est aussi une façon de se reconnecter aux autres, de re-tisser des liens avec ce qui nous entoure, de retrouver l'unité car ce que nous avons, c'est en partie grâce aux autres. Ce thé que je prends plaisir à boire a été cultivé, cueilli, conditionné par de nombreuses personnes par exemple.
A tester sans modération.
* expression empruntée à Christophe André dans son livre "Trois amis en quête de sagesse" ; autre référence sur ce sujet : "Trois kiffs par jour" de F. Servan Schreiber

samedi 5 mars 2016


Je choisis plutôt que je dois

Parfois à la fin de la journée, j'ai le sentiment de n'avoir agi que par obligation : préparer les enfants en vitesse, aller au travail, préparer le repas le soir, lancer la lessive, donner le bain, ranger... Il peut être intéressant de lister toutes ces choses et de les étudier une par une : quelles sont les choses que nous sommes contraints de faire et pourquoi ? quelles sont les choses qui relèvent en réalité d'un choix et qui répondent à un besoin ?

Par exemple, cuisiner le soir répond à mon besoin d'apporter une alimentation saine à mes enfants. Dans cet exemple, je peux reformuler cette phrase comme ceci : "je choisis de cuisiner le soir pour nous donner de meilleures chances d'être en forme". Cela permet de moins le vivre comme une corvée et de me rappeler que c'est un choix et que je peux toujours faire autrement certains soirs (commander une pizza, ouvrir une boîte de conserve) si un autre besoin est plus fort (me reposer par exemple). 

Avec cette liste, on pourra découvrir aussi qu'il y'a de choses que l'on peut modifier voire arrêter. Quand je me lève à 7h45 et que je suis contrainte par le temps pour préparer tout le monde dans une ambiance tendue, je réponds à mon besoin de dormir un peu plus. Mais si je trouve de l'insatisfaction, c'est que mon besoin d'harmonie est plus fort. Je pourrai alors choisir de me lever plus tôt, d'anticiper des choses la veille.

C'est important de comprendre pourquoi on fait les choses comme ça, pour répondre à quels besoins, comprendre aussi que nous avons toujours des choix. On peut se remémorer les raisons de ces choix et les besoins que l'on assouvis quand on se sent frustré par le quotidien. C'est plus positif de formuler les choses en positif "je choisis... parce que..." plutôt que "je dois".

Pour aller plus loin :  M. Rosenberg / Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) / chapitre 9