mardi 27 juin 2017

Un trésor en chacun de nous, vieille légende hindoue.

"Elle parle d'un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais les hommes abusèrent tellement de leur divinité que Brahmâ, le dieu créateur, décida de la leur retirer et de la cacher à un endroit où ils ne pourraient pas la retrouver. 

Les dieux secondaires suggérèrent de l'enterrer profondément, mais Brahmâ répondit que les hommes creuseraient et la trouveraient. 

Au fond de l'océan ? Non, ils finiraient pas y plonger et la récupérer. 

















Les dieux secondaires s'avouèrent à court d'idées : il n'existait pas d'endroit que l'être humain ne soit capable d'atteindre un jour.

Brahmâ dit alors : "Nous cacherons la divinité de l'homme au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il n'ira jamais chercher". La légende conclut que depuis ce jour, l'homme a exploré la terre entière et le fond des océans, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui."



Légende découverte dans le livre de Laurent Gounelle "Et tu trouveras le trésor qui dort en toi"

mercredi 21 juin 2017



"En atteignant le but, on a manqué tout le reste "

Bien souvent, on se fixe des objectifs et on se dit que tout ira bien à ce moment. Complètement projeté(e) vers ce futur heureux, on oublie de vivre au présent. Et si on a la chance d'atteindre notre objectif, alors on s'aperçoit que le bonheur n'est peut-être pas à la hauteur de ce qu'on imaginait. Alors nous viennent d'autres objectifs et on se lance à corps perdus vers ce nouvel eldorado. Le moment présent se transforme en simple moyen pour accéder à notre objectif. J'aime cette interrogation amenée par Sébastien Henry* : "Avez-vous parfois le sentiment que vous ne commencez à vivre qu’après avoir atteint ces objectifs ?"

Voici quelques vers écrits par un ami (merci Antoine :-) ) :
"On lui avait dit qu'il fallait qu'elle construise sa vie, qu'elle emprunte un chemin, dont l'horizon serait aussi heureux que le cours difficile, que les astres généreux la guideraient vers le bonheur parfait... 
Mais tout cela était toujours trop haut, trop tard, trop loin pour elle, et le temps se dérobait sans cesse dans le grand chaos du hasard. 
Alors, elle s'arrêta et fit de ce chemin sa maison. 
Et elle devint étoile, inondant de lumière ces graines qu'elle plantait et guidait d'un amour nourricier vers leur propre infini. Alors, seulement, elle fût en paix."

* Sébastien Henry dans son livre "Quand les décideurs s'inspirent des moines" 

vendredi 16 juin 2017


Dialoguer avec soi-même

Souvent, à l'intérieur, plusieurs sentiments se partagent l'espace. Une part a peur, une seconde apparaît aussitôt pour "raisonner" la première et peut-être une troisième arrivera...
On cherche vite à étouffer l'émotion désagréable, la première qui a peur, qui est triste, qui est envieuse, ou qui est en colère avec par exemple la part qui veut rassurer, faire relativiser... Pourtant, si on ne prend pas le temps de l'écouter, cette première émotion, elle reste bien présente, étouffée certes mais en toile de fond, elle cherchera peut-être même à se faire entendre par le corps. 

J'ai essayé de faire dialoguer ces parts, à l'oral, de me mettre dans la peau de chacune et de les faire dialoguer ensemble jusqu'à épuisement des pensées, et j'ai senti un réel soulagement, une détente dans mon corps.

Alors, c'est vrai, qu'on pourra vous prendre pour un fou/une folle si on vous surprend, mais l'expérience est intéressante.

Prenons le temps d'écouter nos parts, elles ont peut-être quelque chose à nous dire, accueillons-les et laissons-les s'exprimer jusqu'au bout.