mercredi 27 novembre 2019


Métaphore de la souris : elle ne savait pas que c'était impossible alors elle l'a fait*

C'est l'histoire de Mouse, une jolie souris grise. Un matin de printemps, un petit groupe de souris sont parties à la recherche d'aventures et de jeux. Arrivées au bord d'une roche, l'une d'elle met au défi ses amies de traverser la rivière, il est vrai que de l'autre côté, l'herbe semble bien verte.

Trois souris se lancent dans l'aventure. Quelques unes plus peureuses les prient de ne pas y aller :"le courant est trop fort", "l'eau est trop froide", "de toute façon, c'est sûr, vous allez échouer", "restez avec nous, c'est bien mieux ici"...

La première souris, apeurée par ce que disent ses amies n'ose même pas faire le premier pas et reste finalement près du bord, frustrée et déçue.

La seconde commence à nager mais très vite, en écoutant ses amies, elle prend conscience du danger, de ce qu'elle risque et fait demi-tour.

Tandis que la troisième, Mouse, arrive de l'autre côté. Amusée, fière et excitée par le territoire qui s'offre à elle, elle se retourne pour saluer ses amies.

Quelques heures plus tard, elle les rejoint, les autres souris sont épatées, elles pensaient que c'était impossible, alors elles lui demandent :  "quel est ton secret ?". Mouse leur répond : "attendez, j'enlève mes boule quies !"

*Citation inspirée de Mark Twain



mercredi 13 novembre 2019



Métaphore de l'âne sur le regard des autres



Une jolie histoire qui fait réfléchir sur la place du regard des autres dans nos choix...

Il était une fois, en Afrique, un homme et son fils qui vivaient dans une maison à quelques kilomètres du village.
Un jour, le fils demande à son Père : « papa, comment fait-on pour être heureux ? » Le père ne répond pas.  Il met son fils sur l’âne et l’emmène au village.
Aussitôt, les villageois chuchotent entre eux : « mais regardez ça, ce fils assis peinard sur l’âne tandis que son père marche à pied. Quel manque de respect, aucune éducation, quel mauvais exemple pour le futur ! »
Le lendemain, le père et son fils retournent au village. Cette fois, le père monte sur l’âne et demande à son fils de le suivre.
Sitôt au village, les autres reprennent « mais regardez ça ! ce père qui se prend pour un seigneur quand son fils marche à pied… Pas étonnant que rien ne bouge dans les traditions! »
Le troisième jour, le père propose de monter tous les deux sur l'âne. Et dès lors, le village chuchote : « pauvre âne, le père ne sait donc pas qu’il faut ménager sa monture, que va t-il laisser en héritage avec un tel comportement ? »
Le quatrième jour, le père décide de porter l'âne. Alors qu'ils arrivent sur la place portant l’âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire : “Regardez ces deux fous ; il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l’âne au lieu de monter sur son dos.” 
De retour à leur maison, le père demande : « tu as compris mon fils ? Quoique tu fasses de ta vie, les autres ne seront jamais contents et trouveront toujours à redire. Fais ce qui est bon et juste pour toi sans te soucier de leurs regards. Et tu seras heureux. »

dimanche 10 novembre 2019

Vivre avec ses peurs






Nous sommes encore suffisamment proche d'Halloween pour parler de ... peurs !

La peur est une émotion primaire qui nous rend bien des services, son premier rôle étant d'assurer la perpétuation de l'espèce, rien que ça ! La peur nous permet ainsi de développer de précieuses qualités : la prudence, l'anticipation, le sens de l'observation, la stratégie...

S'il y'a bien des peurs légitimes au quotidien (peur avant de traverser une route par exemple), il y'a des peurs totalement sans lien avec un danger immédiat, si ce n'est un danger pour notre égo (par exemple, la peur de parler en public). Parfois, notre amygdale est un peu trop sensible et s'alarme un peu trop souvent à notre goût et nous sommes envahis par nos peurs.

Souvent, sans même s'en rendre compte, nos peurs gouvernent notre vie, elles dictent nos décisions et nos comportements presque inconsciemment.

La première étape est de prendre conscience de ses peurs, les nommer, les accueillir. En effet, les peurs, comme toutes les émotions ont une intention positive : nous protéger ! On peut les explorer, apprendre à les reconnaître quand elles surviennent, étudier les éléments déclencheurs... 

Rien que de les observer, on se dissocie d'elles et on se laisse plus de place pour agir. "La peur est présente en moi, mais je suis plus que cela". Rappelons-nous les fantômes et les monstres sous nos lits d'enfants : si on y regardait de plus près, il n' y avait rien, si ce n'est un trésor oublié...

Et ainsi, au fur et à mesure, apprendre à se laisser guider par la joie et le plaisir pour avancer. Le courage, ce n'est pas de ne pas avoir peur, c'est d'avancer malgré ces peurs, c'est apprendre à collaborer avec la peur elle-même.

"Le courage, c'est être mort de peur mais se mettre en selle malgré tout" John Wayne