vendredi 24 mars 2017


Il y'a des périodes dans nos vies, lorsque notre système de pensée n'arrive plus à répondre à une situation donnée, lorsque notre vision du monde touche ses limites, ON FAIT LE POINT.


On ouvre les yeux sur nos vies, on prend de la hauteur et on cherche à se défaire de nos vieilles habitudes ou au moins à les questionner, pour réfléchir à ce qui est réellement notre élan de vie.
Qu'est ce qui me fait vivre ? Qu'est ce qui m'apporte de la joie ?

On ose se questionner, on cherche à comprendre tout : pourquoi je fais cela dans le fond ? pourquoi ce choix ? quelles sont mes priorités dans la vie ? qu'est ce que je cherche vraiment en agissant ainsi et est-ce la bonne stratégie ? quels sont mes vrais besoins ? pourquoi je fonctionne comme cela et pourrais-je fonctionner autrement ? 

Période peu confortable, cela demande de se déconditionner, de remettre en cause ses certitudes, ses habitudes, bref, de sortir de se zone de confort pour inventer une nouvelle vision de notre monde.

C'est comme passer dans une machine à laver, on est secoué, ce que l'on croyait savoir s'effondre, on est vidé, essoré, plein de confusions et de doutes... et on même temps, porté par l'envie d'apprendre, de porter un regard neuf sur les choses, l'envie de progresser encore pour se rapprocher de son chemin de vie...

Jusqu'au prochain passage dans la machine à laver... :-)

jeudi 2 mars 2017


Débrancher le mental...

Notre corps nous parle, il nous donne des informations utiles. Il nous fait savoir quand nous vivons quelque chose d'agréable, qui nourrit nos besoins ou quelque chose de désagréable qui n'est pas aligné avec ce que nous sommes ou ce dont nous avons besoin. Le mental vient souvent parasiter, il veut comprendre, analyser, rationaliser voire raisonner ce qui se passe en nous. Ne vous êtes-vous jamais dit quelque chose du genre "ça ne sert à rien de t'inquiéter pour ça, tout va bien se passer" alors que tout le corps est en alerte et nous indique que "non tout de suite, ça ne va pas" ? Le corps, notre guide, ne peut pas nous mentir. S'il parle, c'est qu'il y'a quelque chose qui se passe. Un besoin qui n'est pas nourri, alors là c'est plutôt désagréable (ventre noué, comprimé, sensation d'étouffement, douleurs...) ou alors un besoin très nourri (fourmillement, mouvement, chaleur dans le cœur ou dans les yeux...). Quand on voit que là-haut ça s'agite ou ça dit quelque chose de contraire au corps, pouvons-nous accueillir nos sensations corporelles comme des guides ? Apprivoiser l'émotion, chercher à la ressentir, à la localiser... Quand je suis serein/énervé/agacé (...), où est-ce localisé ? comment ça fait ? comment ça évolue quand je l'écoute ? Ces observations permettent aussi de se dés-identifier de l'émotion. Nous ne sommes pas colère, excitation, tristesse (...), mais cette émotion est présente en nous à un moment donné, et en même temps, il y'a de la place pour d’autres sentiments. Et si c'est une émotion désagréable, une fois localisée dans le corps, puis-je l'envelopper de douceur, de réconfort, comme je le ferais pour un enfant qui pleure ? Et alors, qu'est ce qui se passe ? Pour commencer, je peux prendre l'habitude de m'arrêter de temps à autre dans la journée pour juste écouter ce qui se passe dans mon corps, pour l'apprivoiser et lui donner un peu plus de place. [Il n'est pas question de nier ici toute l'utilité du mental dans de nombreuses situations juste de reconnaître que parfois, il pourrait prendre une pause pour laisser le corps nous guider]