jeudi 21 juin 2018


Riez, vous êtes filmés ! :-)

Le rire n'apporte que du bon : il oxygène votre cerveau, il permet la production de substances relaxantes, comme les endorphines, il vous fait faire du sport (quand vous riez, vous bougez une douzaine de muscles !)...

Malheureusement, plus on vieillit, moins on rit. Un enfant rit en moyenne 300 fois par jour, alors qu'un adulte ne rit plus que 15 fois par jour environ.

Si le rire ne vient pas aussi souvent que vous le souhaitez, sachez qu'en vous forçant, il se passe les mêmes effets bénéfiques dans le corps. Rire forcé ou rire naturel, ce sera les mêmes bienfaits ! Alors n'hésitez pas, riez :-)

dimanche 3 juin 2018


L'analyse transactionnelle - chapitre 2 : Le triangle dramatique Persécuteur - Victime - Sauveur


Peut-être en avez-vous déjà entendu parler ? C'est ce qu'on appelle en analyse transactionnelle un jeu psychologique, jeu toxique qui n'aboutit à rien de constructif. Alors pourquoi le fait-on me direz-vous ? Ça nous occupe, ça nous assure qu'on existe... Dans ce jeu, il y'a donc : - un persécuteur, un bourreau, celui qui dit par exemple "Tu as encore oublié mon anniversaire !" - un sauveur, par exemple, "ne t'inquiète pas, je vais t'aider à y penser l'année prochaine" - une victime, par exemple "j'ai encore mal fait, je suis nulle, j'oublie tout" Concrètement, quand quelqu'un entre en relation avec nous sur un rôle de persécuteur par exemple, c'est facile de réagir en victime. Si une personne arrive en mode victime, soit on active son persécuteur soit le sauveur... etc... Nous avons souvent un rôle préféré pour entrer dans le jeu, mais bien souvent on tourne. Le sauveur peut tourner en victime puis peut-être même en persécuteur. Une illustration, un peu caricaturée pour simplifier : Marie veut aider une amie "je vais t'aider, laisse-moi faire", puis de retour chez elle "j'ai passé beaucoup de temps à lui apprendre comment faire, elle ne m'a pas remercié, personne ne fait attention à moi, je suis la bonne poire". Quelques jours plus tard au téléphone avec son amie : "tu es vraiment égoïste, tu n'es jamais là quand j'ai besoin de toi alors que moi si". Ce qui intéressant, c'est comment en sortir... Règle n°1 : prendre conscience du jeu et des rôles Règle n°2 : reconnaître les sentiments de l'autre. Ex. "Je vois que tu es furieux", "je vois que es triste" Règle n°3 : Proposer (encore et encore) une transaction adulte/adulte orientée vers l'objectif que l'on veut traiter. Ex. "Quelle est ta demande ?", "quelle solution proposes-tu ?", "que comptes-tu faire pour remédier à cela ?"... L'important est de faire 50% du chemin. Règle n°4 : Ménager des temps pour prendre soin de son enfant Pour aller plus loin : Si on fait le lien avec les états du moi (cf article précédent), le persécuteur est une forme excessive du parent normatif, la victime, un excès de l'enfant adapté et le sauveur, un excès du parent bienveillant.