mercredi 16 décembre 2015


Observer ses pensées en méditation

Méditer c'est...
... laisser défiler le fil de ses pensées, observer la première sans s'y attarder et laisser la seconde arriver ;
...regarder ses pensées passer, comme des nuages, on ne pose pas son regard sur un nuage précisément mais sur le global, sur le ciel bleu derrière les nuages ;
...regarder le torrent de ses pensées d'un œil extérieur, écouter le flux sans s'accrocher à l'une d'elle.

vendredi 11 décembre 2015


La marelle de l'auto-empathie

La marelle de l'auto-empathie
L'auto-empathie permet de clarifier ce qui se passe en nous avant de poser une action ou une demande, avant d'entrer en communication.
Elle peut s'utiliser :
- chaque jour pour sonder son état intérieur, sa météo
- en réaction à une remarque, une parole, une action qui provoque en vous de l'inconfort
- en préparation d'un entretien important...
Cette étape est primordiale et l'on peut prendre son temps pour bien creuser et notamment prendre le temps de déplier ses peurs, ses pensées pour arriver au bout du bout.
Concrètement, la proposition* est, comme une marelle, d'avancer de cases en cases en suivant le fils de ses pensées et en parlant tout haut (histoire de faire sortir du corps et de la tête) :
- l'observation : correspond aux faits qui ont déclenché une émotion
- les sensations corporelles: ce que je ressens dans mon corps, mon premier indicateur de mal-être, de déséquilibre
- les pensées : jugements et reproches. Et alors là, on peut s'y donner à cœur joie et lâcher tout ce qu'on a sur le cœur, sans avoir peur des raccourcis, des exagérations, de l'impolitesse...
- les émotions et les sentiments : tristesse, colère, joie, peur et décliner dans toute la gamme des sentiments.
Ne pas hésiter ici à creuser toujours ; par exemple : "j'ai peur de décevoir - et alors, qu'est ce que ca me ferait si je décevais?"... jusqu'à épuisement des idées, jusqu'à arriver à des trucs qui nous paraîtraient complètement fous du type "j'ai peur d'être seule", "j'ai peur de la mort"...
On peut passer d'une case à l'autre, revenir aux sensations corporelles ou aux pensées à tout moment, tant qu'il reste des choses à vider.
Cette démarche peut permettre de comprendre le chemin que peuvent faire les pensées, ce qui peut se jouer à l'intérieur à partir d'un simple événement. Et la prochaine fois, vous saurez ce qui peut se cacher comme peurs profondes derrière votre réaction. Et imaginer aussi, ce qui se passe dans la tête de votre interlocuteur quand il vous répond de façon agressive. Il ne parle pas de vous, il parle de lui.
L'étape suivante sera d'en sortir des besoins puis ensuite une demande. Quel est le besoin non satisfait que reflète tout ça ? "Je ressens ce sentiment parce que tel besoin n'est pas satisfait et non pas parce que telle personne a dit ou fait ça." Quand je prends conscience de ça, j'ai du pouvoir pour faire changer les choses.
* : Démarche proposée par la CNV (Communication Non Violente), sauf pour l'idée de marelle qui est mon interprétation personnelle.
PS : pour ceux qui suivent émoticône wink, ce post se rapproche de celui intitulé "démêler les fils de ses pensées", il le développe sous un autre angle avec une autre proposition. Dans ce premier post sur ce sujet, je proposais de prendre un crayon et de remplir les rubriques. Ici, le corps en entier est impliqué par le mouvement dans les cases et la parole.

mercredi 2 décembre 2015



Dites oui aux besoins exprimés ! Se voir refuser quelque chose, c'est toujours désagréable, non ? Parfois même ça nous remet comme en position d'enfant : rejet, déception, colère, frustration... Alors pour éviter, quand cela est possible, de provoquer ce genre de réaction, et si cela est compatible avec notre propre besoin, peut-être pouvons-nous dire oui ? Oui au besoin exprimé et peut-être non sur les conditions de mise en oeuvre.
Tout cela est à ajuster en fonction de nos propres besoins. Voici trois situations en exemple : - Au travail : Votre chef : "J'ai besoin d'une note de proposition sur la mise en oeuvre de la loi ... d'ici la fin de semaine " Vous/Nous/Moi : "Oui je peux t'apporter des éléments d'analyse sur ce sujet mais seulement à partir de la semaine prochaine" ou alors "Oui, je peux t'apporter des éléments d'ici la fin de semaine. Par contre, cela impliquera un retard sur l'autre mission que tu m'avais confiée" ou encore "je peux t'apporter quelques éléments de réflexion par mail dès cette semaine puis formaliser ces éléments dans une note la semaine prochaine" - En famille : Votre fille : "Je veux regarder la télé" Vous/Nous/moi : "Oui, d'accord, tu pourras regarder la télé après le repas" - Avec les amis : Les amis : "Vous venez manger à la maison demain ?" Vous/Nous/Moi : "Oui, j'ai envie de passer du temps avec vous aussi. Cette semaine, je suis fatiguée, peut-on caler autre chose le week-end prochain ?

jeudi 26 novembre 2015


La respiration, comme une ancre.

En méditation, comme dans chaque moment du quotidien, il est facile de se faire happer par ses pensées et d'être complètement absorbé par autre chose que ce qui se passe vraiment.

En fait, on peut passer sa vie dans les nuages, dans ses pensées, dans le passé ou le futur sans être présent au moment.

Etes-vous déjà arrivé au boulot un matin, sans même savoir ce que vous avez croisé sur la route, par automatisme ?
On peut passer à côté d'un bon bout de sa vie comme ça, porté par le courant.

Quand je me surprend dans un de ces moments, je me concentre sur ma respiration qui m'ancre, qui m'installe dans le présent, qui me relie à la vraie vie, la réalité. Je respire, mon corps respire, je vis.

Je suis consciente et présente ici et maintenant.

Une astuce que j'utilise depuis quelques mois pour penser à me relier au présent : une appli smartphone qui fait sonner un gong de façon aléatoire toute la journée.

mercredi 18 novembre 2015


Accepter les "rechutes"

S'arrêter, tenter d'accueillir ce qui est là, objectiver les ressentis, respirer, ça nous permet déjà de prendre du recul par rapport à la souffrance.

Plus simple à dire qu'à faire quand même quand on se sent submergé. Pas toujours facile d'accepter que nos émotions puissent mener leur vie en dehors de toute raison.
On a beau se dire : "ah non vraiment, là c'est pas important, ça vaut pas le coup de s'inquiéter, prenons du recul, soyons juste heureux", ça ne calme rien du tout.

Alors, essayer d'accepter ce sentiment, cette émotion (j'ai pas encore bien saisi la différence) et apprendre à trouver du bonheur même dans ces moments-là, à ouvrir encore son horizon pour ne pas focaliser, ne pas se laisser embarquer dans ses pensées noires.

« La vie, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie. » Sénèque

Dans ces moments-là, chercher aussi à accepter qu'on ne peut changer durablement en quelques mois, on ne peut pas être heureux et serein, comme ça d'un coup (enfin je crois). Certains traits de caractère ne peuvent s'effacer comme ça, si on estime qu'ils peuvent s'effacer un jour.

Prendre cette difficulté comme une nouvelle opportunité d'apprendre, d'avancer.

lundi 16 novembre 2015


Un câlin pour être heureux ?

Au bout de sept secondes de contact physique, le cerveau libère de l’ocytocine, l'hormone du bonheur, réduit la production de cortisol, l'hormone du stress et notre rythme cardiaque. 

Au bout de 20 secondes, nous pouvons ressentir un réel sentiment de bien-être et d’apaisement.

Alors, pourquoi se priver d'un geste si simple ?

Le soir, quand vous voyez votre mari perdre patience en s'occupant des enfants, faites-lui un câlin ; si votre enfant part dans une crise de larmes et de colères, serrez-le contre vous pour l'aider à libérer de l'ocytocine  et à réguler ses émotions ; si votre amie est déprimée, prenez-la dans vos bras.

Et juste, profitez de pouvoir vous abandonner aussi quelques instants.

samedi 7 novembre 2015


Tous si différents et pourtant si proches au fond. 

Nous partageons tous les mêmes besoins mais qui s'expriment de manière multiple. On a l'air si différents (vêtements, couleurs, habitudes de vie, façon de s'exprimer, coutumes...). Et pourtant, derrière tout ça, on retrouve les mêmes émotions (la peur, l'amour, la colère, l'envie...), tous égaux devant ceux-ci. Nous avons besoin d'amour, de reconnaissance, d'harmonie... 

(1) La différence, c'est la stratégie que chacun va mettre en place pour répondre à son besoin profond.

Pour se sentir aimer, certains vont tout donner au travail, quand d'autres sont enchaîner des histoires d'amour. Certaines stratégies sont efficaces, d'autres peuvent avoir des conséquences désastreuses ; d'où l'intérêt de reconnaître dans nos actions, les besoins profonds et de déterminer ensuite des stratégies plus épanouissantes. 

Un exemple : Lilie cherche toujours beaucoup de reconnaissance professionnelle pour rassasier son besoin d'amour, mais quand elle en reçoit, ce n'est jamais assez, elle n'est pas en mesure d'accueillir ces compliments, elle cherche à être parfaite, à sortir du lot, à faire toujours mieux. Mais qui mieux qu'elle même peut répondre à son besoin ? Peut-elle se permettre de s'aimer un peu plus, de se récompenser quand elle a fini une tâche compliquée en s'offrant quelque chose qui lui fait plaisir : un massage en centre, un temps de rien, une pause au soleil, un carré de chocolat... pour ne plus avoir besoin de remplir continuellement son besoin de reconnaissance. Ou de chercher à répondre à son besoin d'amour en rencontrant davantage ses amis...

(2) Au-delà de ce point, je voulais développer une autre idée sur le thème des besoins. Dans nos relations aux autres, cela semble primordial de se rappeler que nous partageons les mêmes besoins. C'est là un des points clés de la "communication non violente". dans une situation de conflit, se remémorer que l'individu en face, nous ressemble, plus qu'on ne le pense ; essayer de déchiffrer son besoin profond quand il s'exprime, car sur les besoins profonds, on s'accorde tous, à tout âge, et on peut tous s'entendre.

mardi 3 novembre 2015



La cohérence cardiaque : kesako ?

L'objectif est d'apprendre à réguler sa respiration pour mieux contrôler ses battements cardiaques. Et donner ainsi l'information à son cerveau de rester zen.

On sait déjà que notre cerveau a un impact sur les battements de son cœur (en cas de peur par exemple, les battements accélèrent), mais semble t-il que ça marche aussi dans l'autre sens. Si on arrive à contrôler son rythme de respiration et les battements de son cœur, on donne l’information au cerveau que tout va bien, et on lui permet de diminuer la production de l'hormone du stress. L'objectif est de rendre les battements de son cœur plus réguliers pour gagner en sérénité ! Ca se tente ?

Et concrètement ?

Cette méthode, développée par David Servan Schreiber, repose sur trois chiffres clés 3, 6, 5 :
- 3 comme 3 fois par jour (réveil, avant le déjeuner, fin de journée)
- 6 respirations par minute (durée inspiration = durée expiration)
- pendant 5 minutes.

On peut imaginer et sentir que l'on respire par la zone du cœur.

Les effets d'une pratique de 5 minutes dureraient 4h.
A tester...

vendredi 30 octobre 2015

Choisir son temps

Il y'a toujours beaucoup à faire. Nos sociétés n'ont jamais eu autant de temps libre et pourtant nous avons l'impression de courir après le temps, tant les possibilités d'apprendre, de se divertir, les sollicitations sont multiples.

Tout est urgent : la lessive, le repas du soir, le rangement, les papiers, un compte-rendu à écrire... On peut facilement remplir ses journées avec de l'urgent et arriver le soir et n'avoir toujours pas fini. Le temps devient alors une contrainte, un temps subi, un ennemi contre lequel on lutte. On se sent absorbé et parfois même prisonnier de "tout ce qu'il y'a à faire", esclave du quotidien.

Mais garde t-on du temps pour l'important : lire un livre qu'on aime, passer ce coup de téléphone à un vieil ami, câliner ses enfants, méditer... On a toujours l'impression que l'important peut attendre. Et pourtant, de quoi nous rappellerons-nous dans 20 ans ? 

Alors et si nous acceptions de remettre à plus tard une partie de nos tâches "urgentes" pour vivre maintenant ?

On peut aussi se questionner sur nos activités quotidiennes : qu'est ce qui relève du choix, de l'habitude ou de la soumission ?

Et choisir, en pleine conscience, comment cette journée sera remplie et assumer ses choix. 

Tant pis si on ne peut pas tout vivre.

jeudi 29 octobre 2015



Cultiver son loup blanc
Une légende amérindienne indique qu'en chacun de nous résident un loup blanc, le loup de l'amour et un loup noir, le loup de la haine.
Le loup noir fait son apparition avec la colère, la peur de l'autre, l'envie, l'impatience, l’agressivité... Nous pouvons tenter de dresser le loup noir en le contenant, en le tenant en laisse et en le réduisant. Il s'agit de le repérer au quotidien, l'écouter un peu mais ne pas l'inviter à s'installer.
A l'opposé, on peut chercher à nourrir davantage notre loup blanc pour le laisser grandir, pour lui permettre de se développer en cultivant l'amour, l'empathie, la compassion et la bienveillance...
C'est une belle image aussi pour les enfants.

lundi 19 octobre 2015

Se reconnecter avec son corps, le yoga

Réapprivoisez celui-ci, le voir comme un ami 
et non comme une limite, lui faire confiance, l'écouter.

Faire avec son corps des choses qu'on ne pensait pas pouvoir faire, avec bienveillance. Mieux connaître ses limites, comprendre comment son corps réagit, entendre les alertes qu'il donne.

Désintellectualiser un peu, ressentir, s'arrêter, se poser et écouter les sons intérieurs, sa musique intérieure.

Vivre l'unité de son corps et de son mental.



dimanche 11 octobre 2015



Un moment parfait

Savoir apprécier les simples moments de bonheur. Les savourer et bien s'en imprégner. Remplir son cœur et son corps de ce bien-être. Faire le plein du bonheur pour pouvoir affronter plus sereinement la prochaine épreuve.

Vendredi après-midi de congé, après une séance de yoga et une courte médiation guidée par C.André. La fenêtre ouverte, j'entends le bruit des oiseaux et je sens le vent sur ma peau. 

Vivante et heureuse, en complète harmonie avec ce qui m'entoure, précieux moment.

vendredi 2 octobre 2015



La machine à penser, un outil envahissant

Notre cerveau est un outil puissant, pour le meilleur et pour le pire. Malheureusement, il n'arrête jamais de fonctionner. Il juge, il commente, il anticipe, il compare et trop souvent de façon négative (héritage de notre passé de cromagnon qui devait survivre et donc anticiper tous les dangers). Il fait cela en comparant au passé et en anticipant le futur. C'est souvent utile et précieux mais parfois, c'est juste un frein qui nous éloigne de l'accueil du moment présent.

Alors, comme un outil, après l'avoir utilisé, on pourrait choisir de lui offrir un peu de repos pour s'ancrer dans le présent et s'ouvrir à ses sens.

Inspirations, guides et réflexions : 
Eckhart Tolle, le pouvoir du moment présent
et Isabelle Padovani, https://www.youtube.com/watch?v=tAwu_5iodpg

dimanche 27 septembre 2015







Les ruminations (partie 2) ou démêler les fils de la pensée...

Inutile parfois de toujours chercher à interpréter ses pensées et y porter trop d’importance. 

Pourtant, quand certaines reviennent régulièrement, il peut être bénéfique de prendre un temps pour comprendre "nos pensées automatiques", c'est à dire, nos cheminements inconscients de pensée, jusqu'à atteindre sa peur profonde.

Pour cela, face à une situation désagréable, bloquante, l'écrit est un bon outil, on peut y noter :
- la situation : description objectif, qu'est ce qu'il se passe
- l'émotion : c'est à ce moment là qu'on se rend compte que l'on possède bien peu de mots...
- les pensées : et là on écrit tout ce qui vient, même si (et surtout si) on a l'impression que cette pensée est déplacée ou exagérée. Ne pas hésiter à aller toujours plus loin avec des "et alors", jusqu'à l'extinction des idées. Je suis arrivée avec cette méthode à des choses surprenantes, à des peurs profondes. On peut alors comprendre nos réactions, nos besoins, et trouver d'es moyens pour y répondre, d'une autre façon.
- et enfin, on peut noter la pensée rationnelle, maintenant qu'on s'est laissé aller dans l'exagération, essayons d'être plus réaliste, dédramatisons...

mercredi 23 septembre 2015




Ah les ruminations...

Ces pensées qu'on ressasse malgré nous, comme un bug de notre cerveau. On essaye de penser à autre chose, mais rien à faire, ça tourne en boucle. Et malgré toute notre réflexion et notre énergie mobilisée, le problème n'avance pas.

Stop la torture, plusieurs options :
- se poser, écouter, observer ce qui se passe sans se laisser embarquer, comme un observateur extérieur, se centrer sur sa respiration si besoin ; là encore, ouvrir l'horizon.
- se lancer, en pleine conscience, dans une autre activité, en se concentrant sur le moment présent, en activant tous ses sens, pour mettre en pause le mental.

vendredi 18 septembre 2015



S'imprégner des moments agréables

S'ancrer dans le présent, oui, mais parfois, on peut aussi s'autoriser des petits voyages dans le passé surtout lorsqu'il s'agit de se remémorer des bons souvenirs. Avant d'aller dormir, on repense à trois moments agréables de la journée. On peut aussi choisir de partager cela en famille par exemple. Cela permet de terminer sa journée sur des notes positives, on peut chercher à s'en imprégner au maximum, chaque cellule de notre corps, il parait que cela créé de nouvelles connexions dans le cerveau, pourquoi s'en priver ? 

Et puis, dans la journée, j'aime me dire, "tiens là c'est un bon moment dont je pourrais me rappeler ce soir ; qu'est ce que je ressens précisément dans mon corps ? "
J'ai le sentiment d’encore plus le savourer (bonheur = plaisir + conscience).

Pour aller plus loin : "Trois kifs par jour" de F. Servan Schreiber et "Et n'oublie pas d'être heureux" de C. André

mercredi 16 septembre 2015



Lancer son sac de l'autre côté du mur

J'ai découvert cette phrase dans le livre de Florence Servan Schreiber. Je le comprends comme faire le premier pas vers son objectif. Une fois qu'on a lancé son sac derrière le mur, nous sommes obligés de suivre, ça nous pousse à se bouger.

On peut lancer son sac aussi et voir ce que ça donne, est-ce que quelqu'un va réagir derrière le mur ? 

Lancer son sac, c'est prendre un risque, se mettre un peu en danger.

Et quelle fierté aussi d'avoir osé, et de se rapporcher un peu plus de son rêve.

Lancer son sac, c'est ouvrir sa page facebook, prendre un cours de chant quand on veut chanter, c'est démissionner, s'inscrire à une séance d'essai de sport...

dimanche 6 septembre 2015





Et moi, comment vais-je ? Ma météo du moment.

On pense souvent à demander aux autres comment ils vont. Mais se pose t-on la question pour soi ?

Vite pris dans nos préoccupations quotidiennes, à passer d'une activité à l'autre, nous n'écoutons plus ce que nous ressentons, ce que notre corps ressent, ce qu'il veut dire...
Un cerveau fatigué, une boule dans le ventre, des jambes énervées... Et si je m'arrêtais dans ma journée pour me reconnecter à mon corps ? Ecouter ce qui se passe à l'intérieur, écouter le bruit de fond avant qu'il n'ait besoin de crier. Se relier avec tout ce que nous sommes.

Écoutons-nous, écoutons notre météo du moment, une météo changeante...

mercredi 2 septembre 2015



Les pensées ne sont pas la vérité

Ah nos pensées, parfois positives, tout va bien et parfois négatives, rien ne va.
Les mêmes choses vont être perçues différemment selon notre humeur.

On a parfois l'impression que nous ne sommes pas maîtres de nos pensées et nous sommes ballotés par elles. Elle vont et viennent, un bavardage incessant, un bruit de fond permanent. Le matin, heureux et enthousiaste et un petit événement survient, une remarque, un imprévu désagréable, et nous plongeons vers le bas. On rêve de pouvoir prendre du recul, se raisonner, et pourtant nos pensées nous promènent, il faut bien se l'avouer !

On pourrait ne pas leur accorder autant de crédit, ne pas porter autant d'importance à ce qu'elles racontent, les pensées ne sont pas la réalité. Je peux en prendre conscience, noter la pensée et passer à autre chose, continuer ma vie sans laisser la pensée prendre trop de place. Se détacher de ses pensées pour ne pas se laisser envahir.

vendredi 28 août 2015


Descendre son attention vers la respiration

Quand là-haut, tout est compliqué, tout s'embrouille, quand les ruminations ne nous quittent plus, l'esprit est encombré, on peut descendre son attention dans le ventre, là où ça respire, tout est calme, son refuge...




J'aime beaucoup cette image proposée dans les méditations pour enfants d'Eline Senel, où elle propose d'imaginer une araignée descendre du cerveau, siège des pensées jusqu'au ventre, où l'on respire. L'araignée symbolise notre concentration.




mardi 25 août 2015



Oser affronter ses angoisses, ses démons

Parfois, ça ne va pas, on sent monter un truc, une angoisse, une tristesse ... dont on ne veut pas, surtout pas. On ne l'écoute pas, on fuit, on craint même cette émotion, on la redoute, pourvu que cela ne s'installe pas, on refoule, on enterre...

Et si, dans ces moments là, on se regardait en face, et si j'affrontais ce que je redoute. Peut-être même que ce ne serait pas si terrible et peut-être même que je n'aurais plus besoin d'en avoir peur. 

Accueillir ses émotions, pas facile lorsque je n'ai qu'une envie, c'est de fuir.

Affronter, c'est être présent, même quand ce n'est pas agréable, se poser pour écouter ce qui se passe, laisser venir et constater finalement que ça se tasse et que se n'est pas si terrible. Regarder ce qui se passe, observer pour prendre du recul.

"Les pires souffrances de l'homme, ce sont celles qu'il redoute" Etty Hillesum.

vendredi 21 août 2015



Ouvrir l'horizon, enlever la visière

Parfois, on focalise sur nos soucis jusqu'à ne plus voir que ça et ne penser qu'à ça. Mais la vie nous offre bien plus que ça. Ouvrir son horizon, c'est un peu comme prendre du recul, ne pas nier le problème mais s'ouvrir aussi à tout le reste, ouvrir ses sens et son esprit. Découvrir ou se rappeler qu'il y'a aussi beaucoup de choses qui "vont bien".

Une image donnée lors du stage de "réduction du stress par la pleine conscience" me parle bien : Pliez une feuille A4 en 6 par exemple et dessiner sur ce document plié un gros point, c'est votre problème, il prend bcp de place. Puis, ouvrez cette feuille et découvrez tout l'espace qu'il peut y'avoir autour. 

Lâcher prise sur ce soucis pour accueillir tout le reste.

mercredi 19 août 2015


Changeons de lunettes !

Avez-vous remarqué, comme certains jours, nous arrivons à prendre les choses avec beaucoup de recul, avec le sourire, rien ne nous atteint et comme d'autres fois, rien ne va, de la boulangère que nous trouvons froide, aux embouteillages, à une remarque de notre chef... 

Et pourtant, le monde n'a pas changé, il n'est pas plus mauvais hier qu'aujourd'hui et vice versa. C'est seulement notre façon de voir les choses qui font la différence. 

Dans un embouteillage, par exemple, je peux avoir deux réactions :
- ah non, encore du temps perdu, ca m'énerve, je grogne au volant, et je m'agace contre celui de devant qui n'avance pas au feu ;
ou
- je suis pas si mal ici dans ma voiture, avec de la musique douce, un temps juste pour moi, j'en profite pour regarder le chemin, respirer, rêver et tant pis, si j'arrive 10 minutes plus tard.

Nous avons le choix, la liberté d'interpréter, de vivre chaque moment de notre vie comme nous le souhaitons, nous avons le choix de prendre les choses du côté positif.

lundi 17 août 2015


RE DECOUVRIR SES SENS

Un outil pour s'ancrer dans le présent, en plus de la respiration, c'est de s'ouvrir à ses sensations. Qu'est-ce que je ressens avec mes 5 sens ? 

Des exemples : 
> Ca sent le chocolat, mais c'est quoi l'odeur du chocolat ? c'est doux ? c'est marron ? qu'est ce que ça veut dire ? et quand je croque, que se passe t-il ? qu'est ce que ça provoque dans mon corps ?
> J'ai peur et qu'est ce que ça fait dans mon corps d'avoir peur ?
> Je regarde cette pièce dans laquelle je suis comme si c'était la première fois, quelle est son odeur, quel aspect a t-elle, comment je m'y sens...?
> quand je marche, que font mes jambes, quelles sensations sur mes pieds ?

Oublions tout ce qu'on nous a dit et re-découvrons tout, comme un enfant !  Fini les étiquettes et re-programmons nous. 

jeudi 13 août 2015


Ici et maintenant

Comment je peux prendre du plaisir ici et maintenant ?
Souvent on fait les choses pour ce qu'elles vont nous apporter plus tard. Je lis tel livre pour être plus cultivée, je fais la vaisselle pour que la maison soit propre, je peins la maison pour qu'elle soit jolie ensuite... Mais plus vite "les corvées" seront faites, mieux ce sera, non ?

Et si je renversais les choses ? Et si j'était entièrement faite pour ce que je fais actuellement ? Et si je pouvais apprécier même ce que j'appelle les corvées ? Quelle chance j'ai de pouvoir décider d'améliorer la beauté de ma maison, quelle chance j'ai d'avoir cette maison, quelle chance j'ai d'avoir la santé pour faire moi-même des choses. Quel plaisir de sentir la brise d'un soir d'été sur mes joues, en compagnie de ceux que j'aime pendant que j'applique cette peinture.
Puis-je être présente à ce que je fais ici et maintenant ?
Puis-je être heureuse ici et maintenant dans ce que je fais ?
Comment puis-je être heureuse ici et maintenant ?

mercredi 12 août 2015



L'instant présent

"Le moment présent est le seul moment dont nous disposons, c'est la porte de tous les moments" Thich Nhat Hanh

Le passé est un temps présent qui est fini et le futur n'existe pas, seul le présent compte.

Et pourtant, sommes-nous vraiment présent à cet instant ?
Souvent dans nos pensées : "qu'ai-je mal fait ? qu'ai-je mal dit ? comme c'était bien avant... Et cette réunion demain ? comment je peux optimiser tout ce que j'ai à faire ? Et comme le temps passe vite..."

Bref, nous passons notre temps dans le passé et le futur et nous en oublions de vivre le présent ! et on peut passer à côté de tellement de choses.

Toujours dans l'action, on peut toujours trouver quelque chose à faire, happer par le flux des activités, passer d'une activité à l'autre, sans prendre le temps d'être au présent. 
Et je sais de quoi je parle : si je m'assois quelques secondes, je vois quelque chose d'autre à faire. Et c'est pour ça que mon thé est toujours froid quand je le bois !

Il y'aurait tant de choses à écrire sur ce sujet, j'y reviendrai... (je pense que "le pouvoir du moment présent" d'Eckhart Tolle* apportera de la matière !)

Je crois que c'est Jon Kabat Zinn qui propose de penser à ça lorsque nous sommes dans la douche. Suis-je vraiment dans la douche ou déjà au bureau dans ma réunion ? Alors que la douche peut être moment de plaisir, où je peux contacter tout mes sens pour en faire un moment de bonheur.

* Un extrait : "Faites de l'instant présent le point de mire de votre vie. Tandis qu'auparavant vous habitiez le temps et accordiez de petites visites à l'instant présent, faites du "maintenant" votre lieu de résidence principal et accordez de brèves visites au passé et au futur lorsque vous devez affrontez les aspects pratiques de votre vie. Dites toujours "oui" au moment présent. "


mardi 11 août 2015




Le bonheur se construit...

Selon une étude de Sonya Lyubomirsky*, notre capacité à être heureux dépend de trois choses :


- Notre héritage, notre prédisposition génétique au bonheur. Cela serait même dû à la longueur d'un gêne (comme quoi, la taille a parfois son importance) qui influencerait notre perception des événements. Il y'aurait donc des personnes plus douées que d'autres pour le bonheur. Je ne surprends personne ! Cette part représente 50 % de notre capacité à être heureux. C'est beaucoup quand même...


- La part la plus surprenante, 10% (seulement) correspondrait à notre environnement (travail, famille, amour, logement...). L'expression "l'argent ne fait pas le bonheur" se comprend bien dans ce cadre.


- et l'espoir, ce sont les 40% restants, qui correspondent à ce que nous mettons en place pour être heureux, aux efforts pour trouver de nouvelles habitudes, de nouveaux réflexes, de nouvelles façons de voir les choses pour construire notre bonheur.


* Information trouvée dans les livres de Christophe André et de Florence Servan-Schreiber

lundi 10 août 2015



FINI LE PILOTAGE AUTOMATIQUE : Osez le pas de côté !

Certaines réactions sont ancrées en nous et deviennent des réflexes. On appelle ça les autoroutes neuronales. Mais avec de l'entrainement, on peut y mettre fin et choisir des réactions qui nous conviennent davantage.

Une illustration :
Je rentre du travail, j'ai plein de chose à faire et en plus mon enfant se plaint sans arrêt. Je m'énerve contre lui et l'envoie dans sa chambre. Après cela, je culpabilise de ne pas réussir à mieux communiquer avec lui.

Puis-je réagir différemment, avec ce que je suis (mes émotions, mes pensées, mes sensations...) et essayer autre chose ?  Puis-je choisir de penser, d'agir différemment si mon pilotage automatique m'entraîne vers de la souffrance ? Osons le pas de côté !

Alors quand on sent monter la pression ou autres émotions négatives : STOP ! La pleine conscience propose ceci : Stop, Take a breath, Observe and Proceed. On s'arrête, on prend le temps de respirer, on observe notre réaction automatique et on recherche d'autres possibilités.

Dans le cas de l'exemple ci-dessus, cela peut être :
- de faire une activité avec l'enfant (les tâches peuvent bien attendre), 
- de prendre le temps de lui faire un calin, de lui expliquer mon besoin de réaliser certaines tâches pour ensuite me consacrer à lui...

Plus on essaye d'autres réactions, plus on ouvre d'autres chemins et on se délivre de nos réactions automatiques.

dimanche 9 août 2015


LA DOUBLE PEINE

Qui peut se vanter de ne pas connaitre la double peine ?

Ce que j'appelle la double peine, c'est quand on ressent un sentiment, souvent négatif, on culpabilise de penser comme ça ou de réagir comme ça et on s'en rend malade.

Exemples : 
- je suis stressée d'aller à cette réunion, et une petite voix me dit, c'est bête d'être stressée pour si peu ;
- je suis jalouse d'une amie, et je m'en veux de ressentir ça car je suis contente pour elle et en plus, je sais bien que son bonheur n'enlève rien au mien.

Oui mais voilà, les émotions sont là, alors plutôt que de juger ce que l'on ressent, pourquoi ne pas accueillir tout ça ? Lui dire: "bienvenue". J'entends cette part de moi et je l'accepte. Pourquoi être plus sévère avec soi qu'on ne le serait avec une amie ? 

Puis-je être ma meilleure amie et accepter, accueillir même toutes mes émotions, avec bienveillance, sans jugement. Curieusement, en l’accueillant, tout passe plus vite !



BIENVENUE : C'est quoi ce blog ?
C'est décidé, je me lance et je concrétise un des mes nombreux projets.
Du courage, du courage, comme disait la grande Sophie.
Depuis un an, je réalise un gros travail personnel, j'apprends et je comprends beaucoup de choses sur mon fonctionnement, mes besoins, la vie...

Mes sources : mon stage de médiation de pleine conscience et Jon Kabat-Zinn, Christophe André, Alexandre Jollien, Thomas d'Ansembourg, Florence Servan-Schreiber, Marshall Rosenberg, Eckhart tolle, Mathieu Ricard...
Pour intégrer durablement ce que je vis, je me suis mis à dessiner (pas très bien c'est vrai, mais suffisamment pour représenter une idée). C'est important pour moi le visuel.
Aujourd'hui, j'ai envie de partager avec d'autres personnes. Et si jamais ça pouvait parler à d'autres ?
Si les réflexions sur le bonheur et le sens de la vie (et tout le blabla) vous intéresse, alors peut-être pourrez-vous prendre du plaisir à consulter cette page et à partager.
Vous trouverez donc ici quelques propositions et réflexions pour vivre plus heureux (rien que ça!) et rendre ainsi le monde plus gai !