lundi 17 décembre 2018



Les croyances limitantes

Les croyances sont ce qui forment notre propre réalité. Elles nous apparaissent comme des certitudes même si elles ne peuvent pas être prouvées. Notre façon de voir et de vivre notre vie va être influencée par ces croyances, comme des filtres que nous aurions devant les yeux.

En hypnose ou en PNL, on parle de croyances limitantes car elles nous limitent dans nos réalisations.

Henri Ford disait "Que vous vous sentiez capable de faire quelque chose ou que vous vous en sentiez incapable, vous avez raison". J'aime bien cette citation qui illustre combien nos pensées façonnent nos actions et combien elles peuvent avoir du poids sur nos vies.

En effet, nos expériences vont être teintées par ces croyances et tout viendra renforcer celles-ci. 

Les croyances peuvent être nombreuses et de différents ordres comme par exemple "je suis nulle", "je ne suis pas digne d'être aimée", "je ne mérite pas de réussir", "je ne suis pas à la hauteur" mais on retombe souvent sur les mêmes.

La bonne nouvelle, c'est qu'on peut faire évoluer ses croyances.

La première étape : Prendre conscience de nos croyances et s'en dissocier en notant par exemple "jusqu'à aujourd'hui, je me SENTAIS ridicule quand je parlais en public". Ajouter le verbe "sentais" par exemple nous permet de prendre de la distance par rapport à cette croyance, elle n'est plus nous, elle n'est plus la vérité.

La deuxième étape est la construction de suggestions (=paroles prononcées  à plusieurs reprises pour reprogrammer le cerveau). 
Ce sera l'objet d'un prochain article... Quel suspens ;-)

vendredi 7 décembre 2018



Comprendre le cerveau

Selon certaines approches scientifiques, le cerveau se serait constitué par phases au cours de l’évolution humaine.

On compterait donc sur 3 cerveaux pour prendre nos décisions, chacun ayant son propre mode de fonctionnement : 

- Le cerveau reptilien (cerveau primitif) a pour rôle d'assurer la survie. Ses missions sont donc de faire fonctionner notre machine, d'assurer la reproduction de l'espèce et de gérer les situations de danger. Aux situations de danger, il peut répondre soit par la fuite, la lutte ou l'inhibition.

- Le cerveau limbique est comme un livre de procédure. Vierge à la naissance, il enregistre tous les apprentissages comme la marche, le langage mais aussi les résultats de tels comportements : il emmagasine les savoirs, les expériences et les émotions. Il aime les choses simples et veut des certitudes ("c'est noir ou blanc"). Il gère aussi l'image sociale. L'inconnu est son ennemi. Il est orienté sur les moyens à mettre en oeuvre. Quand le limbique se retrouve face à quelque chose qu'il ne peut traiter (par exemple deux valeurs en apparente contradiction), il considère qu'il y'a danger et renvoie au reptilien, pendant que le pré-frontal va chercher une solution.

- Le cerveau pré-frontal est le cerveau de l'adaptation, de la créativité, de la compréhension, des nuances... Il offre de nouvelles possibilités en trouvant des solutions aux situations inconnues ou complexes. Il est orienté objectifs.

Alors que les cerveaux reptilien et limbique réagissent vite, par automatisme et consomment peu d'énergie, le pré-frontal met plus de temps et consomme plus d'énergie.

Il n'y a pas un cerveau plus noble ou plus important, tous ont leur rôle, nous avons besoin de savoir réagir vite par exemple face à un danger. Il peut être juste intéressant de voir ce qui peut guider parfois certaines de nos réactions et qui pilote à tel moment.

En résumé,
Reptilien = survie, reproduction, stress
Limbique = simplicité, routine, certitude, rigidité.
Pré-frontal = réflexion, curiosité, adaptation, opinions personnelles.

jeudi 6 décembre 2018


Laisser passer les nuages

Il y'a des jours où toute la journée, nous ruminons, nous ressassons. On se fait de nos petites difficultés toute une montagne, on retourne ça dans tous les sens, rien n'avance, mais on se sent de plus en plus mal. On se sent comme dans un brouillard, impossible d'y voir clair et de voir loin.

Une part de nous sait très bien que cela ne sert à rien et que ce n'est pas si important, que c'est juste de la pollution mentale. Malgré cela, ça ne vient rien arranger, voire même cela va nous culpabiliser un peu plus.

Vous connaissez cette sensation ?

Alors, c'est vrai que c'est bien de chercher à comprendre ce que cela vient toucher chez nous et d'écouter ce que ça vient nous dire. Mais une fois cette analyse passée, laissons le nuage passer...

Quand je suis la tête dans le brouillard, c'est pour moi un excellent indicateur : il est temps que je médite plus régulièrement !

En effet, en méditant, nous apprenons à nous dissocier et à nous désidentifier de nos pensées, à laisser passer les pensées comme des nuages sans s'y accrocher et à choisir de vivre l'instant présent.


jeudi 29 novembre 2018


La respiration abdominale S'il y'a bien une chose commune aux différentes pratiques que j'ai pu expérimenter en matière de bien-être, c'est la respiration abdominale. Au quotidien, bien trop souvent, nous pratiquons la respiration thoracique, mais celle-ci n'utilise que 30% de la capacité totale de nos poumons (contre 100% avec la respiration abdominale).

Alors, en lisant ce post, arrêtez-vous un peu et renouez avec la respiration que vous aviez quand vous étiez bébé.

Inspirez, le diaphragme descend, votre ventre se gonfle.
Expirez, le ventre se dégonfle.

Pour mieux le sentir, vous pouvez vous allonger et poser la main sur votre ventre. Mettez toute votre attention sur la respiration, juste ça, sentir l'air qui rentre par les narines, gonfle votre ventre et repart. Plus vous le faites et plus cela devient une habitude.

Les bienfaits de cette respiration sont nombreux : - diminuer le stress et l'angoisse - booster votre système immunitaire - réguler le rythme cardiaque - favoriser l'oxygénation des cellules et du sang - stimuler la production d'endorphine pour favoriser un sentiment de bien être... Alors si vous deviez ne faire qu'une chose pour aller mieux, c'est commencer par respirer par le ventre ! Une option permettant de renforcer les bienfaits notamment pour faciliter la digestion et améliorer la circulation sanguine consiste à poser ses jambes à l'équerre sur une chaise (cf dessin) et respirer par le ventre bien sûr. Simple et efficace !



mercredi 21 novembre 2018

La maison d'hôtes de Rumi


Dans mon précédent article, je parle d'accueillir la douleur. Cela m'a fait penser à un poème que l'on m'a fait découvrir pendant un stage de méditation.

Il parle d'accueillir chaque nouvelle émotion qui frappe à notre porte, de ne pas les juger en bonnes ou mauvaises mais de les accueillir de la même façon, comme un visiteur inattendu, comme un voyageur et leur faire confiance.

Voici le poème écrit par Jalal al-Din Rumi*

"L’être humain est une maison d’hôte
Chaque jour, une nouvelle arrivée
Une joie, une dépression, une méchanceté,
Une prise de conscience momentanée arrive comme un visiteur inattendu.

Accueille-les  et choyez-les tous !

Même s’il s’agit d’une foule de chagrins,
Qui violemment  vident ta maison de ses meubles,
Traite chaque invité honorablement,
Il pourrait bien faire de la place
Pour une joie nouvelle.

La pensée sombre, la honte,  la malveillance,
Accueille-les à la porte en riant, et invite-les à l’intérieur.

Soit dans la gratitude pour quiconque  arrive,
Car chacun a été envoyé comme un guide venant de l'au-delà."

*Rumi est un poète mystique persan du 13ème siècle  qui a profondément influencé le soufisme. Il était reconnu de son vivant comme un grand spirituel et comme un saint. Merci Wikipedia.


lundi 19 novembre 2018


Vivre la tempête


Nous rencontrons parfois des périodes de turbulences, ou devrais-je parler plutôt de tempête tant les émotions sont fortes et peuvent nous bouleverser.

Autant, il est facile, quand on connait la joie, de partager et de se relier aux autres, autant quand on est envahi par le stress ou la tristesse, on a tendance à se replier et à cacher tout ça, à mettre un masque, pour ne pas montrer sa vulnérabilité. On se sent très seul.e.

Alors, nous privilégions souvent deux réactions :
-          Résister, combattre, chercher à fuir cette douleur, à l’étouffer au plus vite, ne pas écouter…bref, faire l’autruche
-          Ou alors, dramatiser, culpabiliser, penser que ça n’ira jamais mieux… bref, jouer la victime et rajouter de la souffrance à la souffrance.

Et si nous essayions autre chose la prochaine fois ?

Oser vivre la tempête. Cela ne veut pas dire se morfondre et souhaiter y rester mais juste accueillir ce qui est déjà là et qui a besoin d’être vécu, le laisser nous traverser pour mieux s’en libérer ensuite. Accepter que ce soit là et que ça passera, puisque, oui, tout est temporaire.

Pour se donner la force de vivre cette tempête, on peut se raccrocher à cette petite lumière qui brille, ce phare, et cultiver par exemple la gratitude. Remercier pour tout ce qui va bien dans sa vie, c’est donner l’habitude au cerveau de repérer le positif plutôt que le négatif.

J’aime à me dire que ces périodes de turbulence permettent d’avancer plus vite, plus loin dans la connaissance de soi, même si c’est difficile de s’en convaincre au moment où on le vit.

Peut-on rester serein et tranquille alors que la tempête fait rage dans notre cœur et notre esprit ?  « Rester peinard dans une barque secouée par la tempête » comme l’écrit Alexandre Jollien**. Je vous livre un autre extrait : « Dans une embarcation qui prend l’eau, commencer par ne pas résister. Savoir qu’on peut flotter dans la tourmente libère, apaise et donne de la force. ». Rester serein et tranquille parce qu’on sait que c’est provisoire, que la douleur a un rôle et qu’on va surmonter ça, garder confiance. Peut-on chercher à être doux avec notre souffrance, alors même qu’elle brûle si fort. Peut-on l’accueillir comme une invitée dans notre maison, et non un danger.

Parce qu’on n’a pas tous et toujours les moyens de rester « peinard » face à la douleur, on peut aussi essayer ça :
-          Clarifier ce qui se passe à l’intérieur, faire sortir (réfléchir dans sa tête n’a pas le même impact qu’écrire ou que dire à voix haute). La Communication non violente peut être une précieuse aide pour cela. Cf article : https://esquissesdubonheur.blogspot.com/2015/12/la-marelle-de-lauto-empathie-lauto.html
-          Se donner de l’amour. Chercher en soi une présence bienveillante et pouvoir se l’offrir, prendre son enfant intérieur dans les bras et le réconforter comme on pourrait le faire auprès d’un enfant, mettre une couverture tout autour, l’envelopper de douceur.

Enfin, quand la zone de turbulence passe, remonter la pente, savourer de retrouver un peu de quiétude intérieure.

Pour terminer cet article, voici quelques lignes écrites par Jeff Foster***, ses écrits sont toujours très doux à lire :
 « Permets-toi de te sentir triste, en colère, coupable, d'avoir des doutes.
Laisse ces précieuses énergies être lavées à travers toi.
Elles ne te feront pas de mal si tu leur permets de bouger. […] Ne combats pas l'obscurité; de toute façon elle n'a pas de pouvoir.Simplement augmente ta lumière. »


**  Alexandre Jollien « Vivre sans pourquoi »
*** Extrait du poème « Dans les moments sombres, augmente ta lumière ». De très nombreux autres textes sur la douleur sont présents dans son livre « Se reposer »


lundi 12 novembre 2018


Les 5 blessures de l'âme

Je voudrais vous parler aujourd’hui de nos blessures. Certaines ressemblent à une égratignure et nous font peu souffrir et d’autres sont de vraies plaies ouvertes. Ces plaies sont si intenses qu’au moindre stimulus, notre blessure va saigner et nous faire souffrir de façon importante voire excessive.  

Lise Bourbeau* répertorie 5 grandes blessures : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Ses blessures sont nées de nos expériences de l’enfance, et pour ceux qui sont ouverts à cela, peuvent être portées depuis plusieurs vies.

Pour se protéger contre ses blessures, nous portons des masques. Plus nos blessures sont douloureuses, plus nous aurons tendance à porter le masque souvent. Ces masques peuvent façonner notre physique. C’est pour cela que Lise Bourbeau propose de se fier à notre apparence physique en premier lieu pour découvrir notre blessure, car le corps ne ment jamais contrairement à notre mental. Le corps exprime ce qui se passe à l’intérieur.

En résumé, plus une blessure est intense, plus nous aurons tendance à porter un masque pour se protéger et plus cela pourra se répercuter sur notre morphologie extérieure.

Nous pouvons souffrir de plusieurs blessures, mais bien souvent une ou deux prédominent.

Voici quelques lignes sur chaque blessure, ces lignes sont bien loin d’être exhaustives, elles donnent justes quelques illustrations mais peuvent paraître un peu caricaturales enlevées de leurs contexte. 
N’hésitez pas lire le livre si vous voulez en savoir plus.

-          Le rejet. Le masque porté est celui du fuyant. Il se traduit par un corps mince, sec, qui ne prend pas de place. La personne qui porte ce masque fuit facilement dans son monde, elle veut se faire discrète, elle se croit nulle. Cette blessure a été vécue dans le jeune âge avec le parent du même sexe.

-          L’abandon. Le masque porté est celui du dépendant. La personne qui souffre de cette blessure n’a pas été assez nourrie affectivement. Physiquement, cela se traduit par un corps qui manque de tonus, qui s’affaisse, le dos courbé. Cette personne cherchera toujours le soutien physique (elle s’appuie souvent sur la chaise, le mur, sur une personne) et psychologique (elle demande beaucoup l’avis de son entourage). Elle cherchera à attirer l’attention pour qu’on s’occupe d’elle. Cette blessure a été vécue en premier avec le parent du sexe opposé.

-          L’humiliation. Le masque porté est celui du masochiste. La personne qui souffre de cette blessure va faire tout pour se rendre utile, elle aide beaucoup, elle se créé des contraintes et des obligations, mais elle ne se sentira jamais assez reconnue. Physiquement, elle va se modeler un gros corps qui lui fait honte, un surplus de graisse. Cette blessure a été vécue en premier avec la mère.

-          La trahison. Le masque porté est celui du contrôlant. Cette personne a pour priorité le respect des engagements, la fidélité, c’est une personne qui sera très exigeante avec beaucoup d’attentes. Elle est rapide et peu patiente, son mental est très actif. Son corps exhibe la force. Cette blessure a été vécue en premier avec le parent du sexe opposé.

-          L’injustice. Le masque porté est celui du rigide. Cette personne va chercher à se couper de son ressenti et peut ainsi passer pour une personne froide. Elle est dynamique, elle s’en demande beaucoup, elle est performante, envieuse, rarement malade. Son corps est droit, rigide, le plus parfait possible.

* Lise Bourbeau « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même »

samedi 10 novembre 2018


Les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes.

Article un peu décalé par rapport au blog mais qui me tient tout de même à cœur.

A temps de travail égal et à responsabilités équivalentes, les écarts de salaire entre les femmes et les hommes représente 10,5 % (source observatoire des inégalités 2012). 

Autres chiffres interpellant :
- l'écart de salaire monte à 15,8 %  si on ne tient pas compte des secteurs et des niveaux de responsabilité, mais que l'on se base uniquement sur un temps de travail équivalents. (eurostat 2017)

- et il monte encore à 25,7 % si l'on compare juste le salaire moyen d'une femme et celui d'un homme (on ne tient donc pas compte du temps de travail, des responsabilités...) (Observatoire des inégalités 2012).

Des inégalités qui interrogent et qui peinent à trouver des explications satisfaisantes. 


On explique ces différences par... 

- l'impact de la vie privée : les femmes connaissent davantage d'interruptions de carrière. Elles occupent une place essentielle dans la sphère privée (éducation des enfants, prise en charge des parents, tâches ménagères, charge mentale...). A titre d'illustration, une femme sur 4 en France travaille à temps partiel, cet exemple explique notamment pourquoi la différence de salaire est énorme tout temps de travail confondus.

- des formations et des métiers genrés, moins rémunérateurs. Les femmes se concentrent sur une catégorie d'emploi limitée (18 métiers) alors que les hommes sont rassemblés dans 38 métiers. Qui plus est, les femmes sont sur des secteurs moins rémunérateurs, comme la santé ou le social. Concernant les études, les femmes se dirigent principalement dans des domaines plutôt littéraires que scientifiques. 

En plus du fait que les femmes travaillent dans des secteurs moins rémunérateurs, on note une plus forte propension des hommes à négocier leur salaire à la prise de poste et aux évaluations.

- Enfin, elles sont moins présentes sur des fonctions dirigeantes alors même qu'elles sont plus diplômées -65 % des managers sont des hommes.

vendredi 26 octobre 2018


De l'humour pardi !

Je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais moi, j’ai tendance à faire d’un évènement plutôt banal (parole, sms, situation…) tout un drame, à focaliser dessus, à ruminer et à être obnubilé par celui-ci.

Et là, il y’a toujours quelqu’un qui me dit, à juste titre, « c’est rien, ce n’est pas grave ».

En effet, ce n’est pas grave mais je dois en avoir encore des choses à régler avec moi-même car des stimulations, j’en ai souvent et c’est toujours compliqué de laisser glisser.

Sans renier l’émotion, j’aimerai y ajouter un peu de légèreté, de rire, d’humour... pour dédramatiser, prendre du recul, désamorcer, renouer… Rire de la situation, de soi, de l’autre ensemble… En toute bienveillance bien sûr !

Tout n’est-il pas un peu trop sérieux dans la vie ?

Dédramatisons et ajoutons de l’humour dans nos vies, ou au moins essayons :-)

vendredi 19 octobre 2018



La vie a-t-elle un sens ?

J’entends souvent : « aucun sens, nous sommes là par hasard »

Il parait que la vie sur Terre est possible grâce à toute une série de « coïncidences » heureuses et extraordinaires. (Lire par exemple : https://www.picbleu.fr/page/la-terre-heureux-hasard-ou-conception-intelligente). Tous ces heureux « hasards » pour…rien ?

Quand je me suis autorisée à m’ouvrir à cette part de spiritualité en moi, j’ai découvert des personnes qui pensent que :
nous avons une âme,
nous sommes tous reliés à une même conscience, une même énergie,
nous avons choisi de nous incarner sur Terre pour vivre des expériences, évoluer, pour grandir, soigner nos blessures,
avant de nous incarner, nous choisissons notre famille et les grands événements auxquels nous serons confrontés parce que nous avons besoin de ces personnes, de ces situations pour évoluer, nous passons comme des « contrats d’âme »,
nous pouvons avoir accès pour nous guider à notre intuition, notre Soi Divin (conscience divine), à des guides, des anges...,
de nombreux autres mondes existent, invisibles à nos yeux,
nous sommes tous formidables et avons quelque chose de spécial à apporter à l'humanité,
la vie a un sens et nous y avons chacun notre place, nos missions,
la vie est comme un jeu, un terrain d'expérimentation, une pièce de théâtre à laquelle nous participons,
nous expérimentons le monde de la matérialité et de la dualité,
« nous ne sommes pas des êtres humains venus vivre une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine. » (Pierre Teilhard de Chardin)
nous pourrons retrouver les personnes que nous avons aimées dans cette vie ou dans les vies passées à notre mort terrestre,
nous sommes illimités et emplis de ressources,
il n'y a pas de hasard ni de coïncidence : les personnes, les situations arrivent au moment clé pour nous faire changer ou évoluer,
on apprend par la sagesse ou par la douleur,
« Love is all » et « all you need is love »

Et je trouve tout cela plutôt chouette. Il y'a une part en moi pleine de doutes et de défiance et une autre qui trouve que cela est tout aussi censé qu'autre chose. Quand je lis des ouvrages ou quand je regarde des vidéos sur ce sujet, ça résonne plutôt bien.

Et pour le plaisir, en musique : 

lundi 15 octobre 2018



Minimalisme

Sur les conseils avisés d’une amie, j’ai visionné le documentaire « Minimalisme » et cela m’a fait un bien fou ! Cela m’a rappelé ce qui était important pour moi et que j’avais oublié ces derniers mois.

Le minimalisme, c’est quoi ?

Un grand sage disait « il en faut peu pour être heureux… tout est résolu quand on se passe des choses superflues » Vous l’avez reconnu ? C’est Baloo dans le livre de la jungle !

Le minimalisme, c’est vivre avec seulement ce qui est nécessaire pour se sentir mieux chez soi et gagner du temps (moins de rangement, moins d’entretien…), c’est vivre avec moins pour vivre mieux.

Trier, simplifier, désencombrer, donner, faire de la place pour ne garder que ce qui est utile ou qui nous apporte de la joie.

Le minimalisme, c’est aussi un acte posé pour dire qu’une autre société est possible. La publicité nous incite à toujours posséder davantage pour vivre plus heureux, pour rester plus jeune, pour être en meilleure santé, pour faire plaisir à nos enfants, pour ressembler aux autres… C’est dur de prendre du recul. Oui, acheter nous apporte un peu de plaisir, mais combien de temps cela dure t-il avant qu’un autre désir n’arrive ?

Le minimalisme invite à privilégier la qualité plutôt que la quantité, à préférer l’expérience par rapport au matériel, à se détacher du superficiel pour revenir à l’essentiel.

Ces questions peuvent nous accompagner : Quelle valeur a cet objet à mes yeux ? Est-il utile ? M’apporte t-il de la joie ?

Dans le même temps, j’ai lu la méthode de rangement de Marie Kondo. J’ai préparé plus de dix sacs à déposer dans une association, ce qui ne m’est plus utile l’est peut-être pour quelqu’un d’autre.

Au-delà de l’aspect matériel des choses, être minimaliste, n'est-ce pas aussi travailler moins ?

Gagner de l'argent, c'est sécurisant, il y’a des parts de moi qui trouvent ça bien d’économiser en cas de pépins, pour acheter une plus belle maison, pour les études des enfants, pour la retraite… Mais quand profite t-on de tout ça ? Le week end ? Pendant les 5 semaines de congés annuels ? quand on est vieux ? Et tout le reste du temps, est-ce que ca vaut le coup ?

Le temps ne vaut-il pas tout l'or du monde ?
Avoir du temps pour être avec les enfants, les accompagner à grandir, échanger, apprendre ensemble, leur donner envie de devenir un citoyen plus solidaire, plus responsable, leur donner envie de faire les choix qui leurs semblent justes, d’oser devenir qui ils sont.
Avoir du temps aussi pour partager des moments de complicité avec la famille au sens plus large, renouer avec nos racines, comprendre… 
Avoir le temps de cuisiner des produits frais et locaux.
Prendre le temps de savoir qui nous sommes, ce qui nous fait vibrer, prendre le temps de comprendre les émotions qui nous traversent…

Pour vivre mieux et revenir à l'essentiel, travailler moins, gagner moins et posséder moins me semblent de bonnes options !



jeudi 21 juin 2018


Riez, vous êtes filmés ! :-)

Le rire n'apporte que du bon : il oxygène votre cerveau, il permet la production de substances relaxantes, comme les endorphines, il vous fait faire du sport (quand vous riez, vous bougez une douzaine de muscles !)...

Malheureusement, plus on vieillit, moins on rit. Un enfant rit en moyenne 300 fois par jour, alors qu'un adulte ne rit plus que 15 fois par jour environ.

Si le rire ne vient pas aussi souvent que vous le souhaitez, sachez qu'en vous forçant, il se passe les mêmes effets bénéfiques dans le corps. Rire forcé ou rire naturel, ce sera les mêmes bienfaits ! Alors n'hésitez pas, riez :-)

dimanche 3 juin 2018


L'analyse transactionnelle - chapitre 2 : Le triangle dramatique Persécuteur - Victime - Sauveur


Peut-être en avez-vous déjà entendu parler ? C'est ce qu'on appelle en analyse transactionnelle un jeu psychologique, jeu toxique qui n'aboutit à rien de constructif. Alors pourquoi le fait-on me direz-vous ? Ça nous occupe, ça nous assure qu'on existe... Dans ce jeu, il y'a donc : - un persécuteur, un bourreau, celui qui dit par exemple "Tu as encore oublié mon anniversaire !" - un sauveur, par exemple, "ne t'inquiète pas, je vais t'aider à y penser l'année prochaine" - une victime, par exemple "j'ai encore mal fait, je suis nulle, j'oublie tout" Concrètement, quand quelqu'un entre en relation avec nous sur un rôle de persécuteur par exemple, c'est facile de réagir en victime. Si une personne arrive en mode victime, soit on active son persécuteur soit le sauveur... etc... Nous avons souvent un rôle préféré pour entrer dans le jeu, mais bien souvent on tourne. Le sauveur peut tourner en victime puis peut-être même en persécuteur. Une illustration, un peu caricaturée pour simplifier : Marie veut aider une amie "je vais t'aider, laisse-moi faire", puis de retour chez elle "j'ai passé beaucoup de temps à lui apprendre comment faire, elle ne m'a pas remercié, personne ne fait attention à moi, je suis la bonne poire". Quelques jours plus tard au téléphone avec son amie : "tu es vraiment égoïste, tu n'es jamais là quand j'ai besoin de toi alors que moi si". Ce qui intéressant, c'est comment en sortir... Règle n°1 : prendre conscience du jeu et des rôles Règle n°2 : reconnaître les sentiments de l'autre. Ex. "Je vois que tu es furieux", "je vois que es triste" Règle n°3 : Proposer (encore et encore) une transaction adulte/adulte orientée vers l'objectif que l'on veut traiter. Ex. "Quelle est ta demande ?", "quelle solution proposes-tu ?", "que comptes-tu faire pour remédier à cela ?"... L'important est de faire 50% du chemin. Règle n°4 : Ménager des temps pour prendre soin de son enfant Pour aller plus loin : Si on fait le lien avec les états du moi (cf article précédent), le persécuteur est une forme excessive du parent normatif, la victime, un excès de l'enfant adapté et le sauveur, un excès du parent bienveillant.

mardi 6 mars 2018

Chercher et trouver ?




J'ai découvert cet extrait dans le livre Siddharta d'Hermann Hess, un livre des années 1950, je le trouve très beau.

Voici l'extrait : 
"Quand on cherche, il arrive facilement que nos yeux ne voient que l’objet de nos recherches ; on ne trouve rien parce qu’ils sont inaccessibles à autre chose, parce qu’on ne songe toujours qu’à cet objet, parce qu’on s’est fixé un but à atteindre et qu’on est entièrement possédé par ce but. Qui dit chercher dit avoir un but. Mais trouver c’est être libre, c’est ouvert à tout, c’est n’avoir aucun but déterminé. Toi, tu es peut-être un chercheur ; mais le but que tu as devant les yeux et que tu essaies d’atteindre t’empêche justement de voir ce qui est tout proche de toi "

Obstiné par son but, il rate beaucoup de choses autour, sa porte est fermée aux surprises de la vie. Ces choses pourtant auraient pu lui apporter le bonheur et une réponse, différente, à son besoin.

Ici, j'ai dessiné un homme qui cherche un trésor, obnubilé par l'or, les métaux, il rate les diamants tout autour de lui.

Et vous, ça vous parle ?

lundi 5 février 2018

Derrière le succès, il y'a...
Quand on voit la réussite chez les autres, on peut certes s'en réjouir, mais avouons-le, la jalousie pointe aussi parfois le bout de son nez. 
Il est bon alors, dans ces moments, de se rappeler que derrière le succès, la partie immergée, il y'a quasi toujours la partie cachée.
Le succès arrive rarement seul comme par magie, et pour arriver à vivre son rêve, il y'a bien des obstacles à franchir : des doutes, des peurs, des efforts, de la persévérance... Heureusement, quand on a trouvé son chemin, y'a aussi de la joie dans tout ça... (bonjour bonjour les hirondelles)

jeudi 18 janvier 2018

Série : le bonheur en 10 dessins !
Numéro 1 : contempler la nature... jusqu'à s'y fondre...



Numéro 2 : Aimer et câliner... ses amis, sa famille, son amoureux(se)...


Numéro 2 : Prendre le temps du retour à soi
"Si je ne vais pas vers l'intérieur, je vais en manque vers l'extérieur"
(citation du livre conversations avec Dieu


Ma résolution 2018


Débrancher le mental, lâcher prise, mettre son cerveau en pause... tout cela revient souvent dans mon blog et pourtant, c'est une étape que je n'ai pas encore franchie...Alors voilà ma priorité pour 2018 : accorder quelques pauses bien méritées plus souvent à mon mental pour mieux écouter mon corps, mes ressentis, mes intuitions et mieux savourer l'instant présent.

Et vous, quelle est votre maître-mot pour 2018 ?


En route pour 2018....
Que cette nouvelle année nous accompagne joyeusement vers plus de confiance, d'harmonie et de paix !!