lundi 12 novembre 2018


Les 5 blessures de l'âme

Je voudrais vous parler aujourd’hui de nos blessures. Certaines ressemblent à une égratignure et nous font peu souffrir et d’autres sont de vraies plaies ouvertes. Ces plaies sont si intenses qu’au moindre stimulus, notre blessure va saigner et nous faire souffrir de façon importante voire excessive.  

Lise Bourbeau* répertorie 5 grandes blessures : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Ses blessures sont nées de nos expériences de l’enfance, et pour ceux qui sont ouverts à cela, peuvent être portées depuis plusieurs vies.

Pour se protéger contre ses blessures, nous portons des masques. Plus nos blessures sont douloureuses, plus nous aurons tendance à porter le masque souvent. Ces masques peuvent façonner notre physique. C’est pour cela que Lise Bourbeau propose de se fier à notre apparence physique en premier lieu pour découvrir notre blessure, car le corps ne ment jamais contrairement à notre mental. Le corps exprime ce qui se passe à l’intérieur.

En résumé, plus une blessure est intense, plus nous aurons tendance à porter un masque pour se protéger et plus cela pourra se répercuter sur notre morphologie extérieure.

Nous pouvons souffrir de plusieurs blessures, mais bien souvent une ou deux prédominent.

Voici quelques lignes sur chaque blessure, ces lignes sont bien loin d’être exhaustives, elles donnent justes quelques illustrations mais peuvent paraître un peu caricaturales enlevées de leurs contexte. 
N’hésitez pas lire le livre si vous voulez en savoir plus.

-          Le rejet. Le masque porté est celui du fuyant. Il se traduit par un corps mince, sec, qui ne prend pas de place. La personne qui porte ce masque fuit facilement dans son monde, elle veut se faire discrète, elle se croit nulle. Cette blessure a été vécue dans le jeune âge avec le parent du même sexe.

-          L’abandon. Le masque porté est celui du dépendant. La personne qui souffre de cette blessure n’a pas été assez nourrie affectivement. Physiquement, cela se traduit par un corps qui manque de tonus, qui s’affaisse, le dos courbé. Cette personne cherchera toujours le soutien physique (elle s’appuie souvent sur la chaise, le mur, sur une personne) et psychologique (elle demande beaucoup l’avis de son entourage). Elle cherchera à attirer l’attention pour qu’on s’occupe d’elle. Cette blessure a été vécue en premier avec le parent du sexe opposé.

-          L’humiliation. Le masque porté est celui du masochiste. La personne qui souffre de cette blessure va faire tout pour se rendre utile, elle aide beaucoup, elle se créé des contraintes et des obligations, mais elle ne se sentira jamais assez reconnue. Physiquement, elle va se modeler un gros corps qui lui fait honte, un surplus de graisse. Cette blessure a été vécue en premier avec la mère.

-          La trahison. Le masque porté est celui du contrôlant. Cette personne a pour priorité le respect des engagements, la fidélité, c’est une personne qui sera très exigeante avec beaucoup d’attentes. Elle est rapide et peu patiente, son mental est très actif. Son corps exhibe la force. Cette blessure a été vécue en premier avec le parent du sexe opposé.

-          L’injustice. Le masque porté est celui du rigide. Cette personne va chercher à se couper de son ressenti et peut ainsi passer pour une personne froide. Elle est dynamique, elle s’en demande beaucoup, elle est performante, envieuse, rarement malade. Son corps est droit, rigide, le plus parfait possible.

* Lise Bourbeau « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même »

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