jeudi 20 juin 2019


Échouer pour mieux se relever...

Et si on rayait le mot échec de notre vocabulaire ?

En PNL (Programmation Neuro-Linguistique), on part du principe qu'il n'existe pas d'échec, rien que des apprentissages et des expériences. 

Des expériences qui nous permettent de savoir ce qui marche, ce qui ne marche pas et d'ajuster ensuite. 

Alors, osons chuter, osons nous tromper... et puis relevons-nous, recommençons et avançons encore... encore plus loin. C'est en tombant qu'on apprend le plus.

Deux citations de circonstance :

"La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé."  Socrate

"À chaque fois que tu tombes, ramasse quelque chose." Oswald Avery

lundi 10 juin 2019

Nos valeurs


"Nous n'avons pas tous les mêmes valeurs"


Nous sommes tous portés dans notre vie par un ensemble de valeurs, elles guident nos choix de vie et nous mettent en mouvement. Certaines valeurs sont conscientes et on pense même qu'on les a choisies, alors que d'autres nous portent et nous guident sans même que nous nous en rendions compte. Elles deviennent même un filtre dans notre façon de percevoir la vie. 

Certaines sont harmonieuses. D'autres deviennent obsessives, c'est à dire qu'elles peuvent contrôler notre comportement,  par la recherche constante de l'obtention de la valeur (ex. la justice) et par la fuite à tout prix de la contre-valeur (ex. l'injustice).

Voici quelques exemples de valeurs et contre-valeur courantes :
- justice / injustice, 
- amour / abandon, 
- reconnaissance / illégitimité, 
- liberté / contrainte, 
- sécurité / insécurité...

En moyenne, nous portons chacun 3 valeurs obsessives, sources de souffrance. Nos valeurs sont liées à un ou des traumatismes d'enfance, la valeur obsessive devenant comme une réparation.


Prenons l'exemple fictif de Rémy, 10 ans. Un soir, ses parents arrivent en retard pour le chercher à l'école, Rémy le vit très difficilement, pensant que ses parents ne viendront jamais le chercher. Il a développé alors la valeur "reconnaissance" comme un pansement à sa blessure "abandon". Adulte, il cherche sans cesse des marques de reconnaissance provenant des autres. Même s'il en obtient, ce n'est jamais assez. S'il n'en obtient pas, alors il pense (inconsciemment) qu'il va être abandonné. Le cerveau limbique fonctionne en binaire (soit il est reconnu, soit il est abandonné), il n'y a pas de point neutre ou de compromis possible. Les événements de sa vie vont être analysés avec ce filtre de la reconnaissance/abandon.

Un premier pas est d'en prendre conscience et de les voir quand elles s'activent...

Source : cours de l'école centrale d'hypnose