lundi 17 décembre 2018



Les croyances limitantes

Les croyances sont ce qui forment notre propre réalité. Elles nous apparaissent comme des certitudes même si elles ne peuvent pas être prouvées. Notre façon de voir et de vivre notre vie va être influencée par ces croyances, comme des filtres que nous aurions devant les yeux.

En hypnose ou en PNL, on parle de croyances limitantes car elles nous limitent dans nos réalisations.

Henri Ford disait "Que vous vous sentiez capable de faire quelque chose ou que vous vous en sentiez incapable, vous avez raison". J'aime bien cette citation qui illustre combien nos pensées façonnent nos actions et combien elles peuvent avoir du poids sur nos vies.

En effet, nos expériences vont être teintées par ces croyances et tout viendra renforcer celles-ci. 

Les croyances peuvent être nombreuses et de différents ordres comme par exemple "je suis nulle", "je ne suis pas digne d'être aimée", "je ne mérite pas de réussir", "je ne suis pas à la hauteur" mais on retombe souvent sur les mêmes.

La bonne nouvelle, c'est qu'on peut faire évoluer ses croyances.

La première étape : Prendre conscience de nos croyances et s'en dissocier en notant par exemple "jusqu'à aujourd'hui, je me SENTAIS ridicule quand je parlais en public". Ajouter le verbe "sentais" par exemple nous permet de prendre de la distance par rapport à cette croyance, elle n'est plus nous, elle n'est plus la vérité.

La deuxième étape est la construction de suggestions (=paroles prononcées  à plusieurs reprises pour reprogrammer le cerveau). 
Ce sera l'objet d'un prochain article... Quel suspens ;-)

vendredi 7 décembre 2018



Comprendre le cerveau

Selon certaines approches scientifiques, le cerveau se serait constitué par phases au cours de l’évolution humaine.

On compterait donc sur 3 cerveaux pour prendre nos décisions, chacun ayant son propre mode de fonctionnement : 

- Le cerveau reptilien (cerveau primitif) a pour rôle d'assurer la survie. Ses missions sont donc de faire fonctionner notre machine, d'assurer la reproduction de l'espèce et de gérer les situations de danger. Aux situations de danger, il peut répondre soit par la fuite, la lutte ou l'inhibition.

- Le cerveau limbique est comme un livre de procédure. Vierge à la naissance, il enregistre tous les apprentissages comme la marche, le langage mais aussi les résultats de tels comportements : il emmagasine les savoirs, les expériences et les émotions. Il aime les choses simples et veut des certitudes ("c'est noir ou blanc"). Il gère aussi l'image sociale. L'inconnu est son ennemi. Il est orienté sur les moyens à mettre en oeuvre. Quand le limbique se retrouve face à quelque chose qu'il ne peut traiter (par exemple deux valeurs en apparente contradiction), il considère qu'il y'a danger et renvoie au reptilien, pendant que le pré-frontal va chercher une solution.

- Le cerveau pré-frontal est le cerveau de l'adaptation, de la créativité, de la compréhension, des nuances... Il offre de nouvelles possibilités en trouvant des solutions aux situations inconnues ou complexes. Il est orienté objectifs.

Alors que les cerveaux reptilien et limbique réagissent vite, par automatisme et consomment peu d'énergie, le pré-frontal met plus de temps et consomme plus d'énergie.

Il n'y a pas un cerveau plus noble ou plus important, tous ont leur rôle, nous avons besoin de savoir réagir vite par exemple face à un danger. Il peut être juste intéressant de voir ce qui peut guider parfois certaines de nos réactions et qui pilote à tel moment.

En résumé,
Reptilien = survie, reproduction, stress
Limbique = simplicité, routine, certitude, rigidité.
Pré-frontal = réflexion, curiosité, adaptation, opinions personnelles.

jeudi 6 décembre 2018


Laisser passer les nuages

Il y'a des jours où toute la journée, nous ruminons, nous ressassons. On se fait de nos petites difficultés toute une montagne, on retourne ça dans tous les sens, rien n'avance, mais on se sent de plus en plus mal. On se sent comme dans un brouillard, impossible d'y voir clair et de voir loin.

Une part de nous sait très bien que cela ne sert à rien et que ce n'est pas si important, que c'est juste de la pollution mentale. Malgré cela, ça ne vient rien arranger, voire même cela va nous culpabiliser un peu plus.

Vous connaissez cette sensation ?

Alors, c'est vrai que c'est bien de chercher à comprendre ce que cela vient toucher chez nous et d'écouter ce que ça vient nous dire. Mais une fois cette analyse passée, laissons le nuage passer...

Quand je suis la tête dans le brouillard, c'est pour moi un excellent indicateur : il est temps que je médite plus régulièrement !

En effet, en méditant, nous apprenons à nous dissocier et à nous désidentifier de nos pensées, à laisser passer les pensées comme des nuages sans s'y accrocher et à choisir de vivre l'instant présent.