dimanche 29 décembre 2019


C'est l'histoire d'Again, un écureuil adulte de 3 ans environ, son pelage est roux et brillant et sa queue panachée est semblable à un feu d'artifice. Sur son dos, Again porte un panier en osier qu'il a fabriqué, ce panier est porté par deux bandoulières accrochées sur ses épaules. 

Aujourd'hui, comme chaque jour de la semaine, Again sautille d'arbre en arbre pour aller voir ses congénères et leur demander de lui donner une noisette. En réalité, son quotidien est rythmé par cette recherche insatiable de noisettes. Parfois, un écureuil lui en donne facilement et parfois pour en obtenir, Again doit se plier en quatre. Par exemple, un matin, il a du fabriquer une magnifique corbeille en osier à son voisin pour obtenir juste une petite noisette, quelle déception ! Ces noisettes, sans prendre le temps de les apprécier, il les met dans son panier en osier sur son dos et aussitôt déposées, il n'arrive pas à ne pas repartir en quête d'une autre noisette, son panier ne lui semble jamais assez plein. Et pourtant, il en a mis des noisettes dans son sac, des petites, des grosses, des savoureuses, des plus sèches... et jamais, ou très rarement, il arrive à s'en satisfaire et à être fier de lui.

Un après-midi, alors qu'il essuie trois refus, il se sent triste, ses pensées tourbillonnent : pourquoi ne donnent-il plus de noisettes ? qu'ai-je mal fait ? que pensent-ils de moi ? suis-je à la hauteur ?

Il monte dans son arbre préféré, appuie son dos contre le tronc en prenant bien soin de déposer son panier entre ses deux pattes. Alors que ses pensées noires l'envahissent, les yeux dans le vague et les mains posées sur le panier, ses doigts tapotent l'osier : tout à coup, il comprend que les mailles de celui-ci sont trop larges pour garder sa récolte. Il constate que la plupart des noisettes, les petites notamment se sont échappées. La colère lui monte au museau, il prend conscience que depuis tout ce temps il perdait son énergie pour... rien.... Son panier était comme un puits sans fond, il avait beau recherché encore et encore des noisettes et remplir ainsi son panier, cela ne suffisait jamais.

La colère retombée, c'est avec désespoir qu'il alla voir un spécialiste de la construction et du tressage : l'hirondelle qui vivait dans la maison de l'autre côté de la forêt. Elle inspecte le panier, ce panier qu'il avait depuis si longtemps, ce panier mémoire de son histoire. L'hirondelle prend le temps de prodiguer à notre rongeur roux quelques conseils pour prendre soin de son panier : "mets-y de la douceur, peut-être des grandes feuilles de fougères bien au fond et de la mousse, des choses que tu aimes et que tu prends plaisir à regarder, une plume, des fleurs séchées. Apprends toi-même à trouver des noisettes fraîches et savoureuses que tu déposeras avec douceur dans ton panier ou même mange-les directement. Et si parfois, on t'offre des noisettes, savoure-les comme un cadeau, profites-en puis passe à autre chose. Ne cherche pas à te nourrir uniquement des noisettes qu'on t'apporte et prend toujours bien soin de ton panier."

Again repart et sur le chemin du retour, ramasse par-ci par là de quoi remplir son panier. Parfois, le temps passant, il se surprend encore à rechercher sans cesse des noisettes auprès de ses compagnons de forêt. Parfois aussi, il oublie de remplir son panier de grandes feuilles au fond. Et en même temps de jour en jour, Again est de plus en capable d'apprécier à leur juste valeur les noisettes qu'il trouve ou celles qu'on lui offre. Again apprend à remplir seul son panier de tout ce dont il a besoin pour se sentir de mieux en mieux. 

Et vous, êtes-vous en quête encore et encore de quelque chose auprès de votre entourage (amour, reconnaissance...) ? 
Arrivez-vous à les apprécier ou n'en êtes vous jamais assez rempli ?
Comment pourriez-vous vous apporter vous-même ce dont avez besoin ?
Comment prenez-vous soin de votre panier ?

dimanche 15 décembre 2019


Avant de remplir la cruche des autres, remplissez... la vôtre !

"C'est l'histoire d'Isabella, une jeune femme aux cheveux longs et tressés par une longue natte brune ; elle vit dans un village, il y a quelques centaines d'années. Elle prend l'habitude chaque jour d'aller porter de l'eau aux personnes plus isolées dans le village. Mais cet été est particulièrement chaud et elle doit y aller plusieurs fois par jour. La tâche devient de plus en plus rude. Autant avant, elle y prenait du plaisir : marcher tranquillement, rendre service, échanger avec les villageois, sentir qu'elle est utile... Mais depuis quelques jours, le soleil est plus   intense, elle trouve le chemin plus long et plus difficile, sa cruche pèse sur ses épaules et les douleurs commencent à s'installer. Son plaisir devient plus un devoir mais cela lui semble normal de faire ça, alors, elle continue, sans prêter trop attention aux douleurs dans les épaules, à sa peau qui brûle, à sa bouche sèche... Elle se demande si les villageois notent sa fatigue, les efforts qu'elle endure, elle devient de plus en plus aigrie et irritable. Au bout de 7 jours de chaleur intense, elle perd connaissance au détour d'une allée, à quelques rues de la fontaine.

Quelques temps plus tard, elle se réveille chez le vieux médecin du village. Il la voyait bien faire depuis quelques jours, il la voyait s'épuiser. Mais il savait que bien souvent seule l'expérience compte pour apprendre.

Reprenant peu à peu ses esprits, elle partage ses doutes avec le vieux médecin. Il se contente de répondre : assure toi d'avoir suffisamment bu dans ta cruche et ne donne que ce que tu as en trop.

Quelques heures plus tard, elle reprend son chemin vers la fontaine tandis que la phrase du vieux médecin parcourt son esprit. Elle s'apprête à remplir la cruche pour aller apporter l'eau aux villageois comme à son habitude, mais prend finalement le temps de se poser sur le muret, de savourer l'eau fraîche dans sa bouche, de sentir les rayons du soleil couchant sur sa peau. Puis, quand elle a bien profité de cet instant pour elle, elle reprend sa route, sereine et complète, prête à offrir ce qu'elle a (en trop)."

Et vous, pensez-vous bien à remplir vos cruches avant d'aller remplir celles des autres ?


Cette histoire me rappelle les consignes de sécurité en avion, j'avais été surprise d'entendre que les adultes devaient d'abord mettre leur propre masque à oxygène avant de mettre celui de l'enfant....

Bonne journée à vous !

dimanche 1 décembre 2019


Histoire de cailloux : Quelles sont vos priorités dans la vie ? 
Un jour, un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies 
Le vieux prof n’avait u’une heure pour "faire passer sa matière ".

Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".


De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui.


Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".


Tous répondirent : "Oui".


Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux... jusqu’au fond du pot.


Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question : "Est-ce que ce pot est plein ?".


Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondît : "Probablement pas !".
"Bien !" répondît le vieux prof.


Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.


Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".


Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !".

"Bien !" répondît le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’a ras bord.


Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? "


Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire " .
"Non" répondît le vieux prof. "Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : "Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.


Le vieux prof leur dit alors :"Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps... ? Ou... tout autre chose ?


Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.


Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)".


D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.