jeudi 26 novembre 2015


La respiration, comme une ancre.

En méditation, comme dans chaque moment du quotidien, il est facile de se faire happer par ses pensées et d'être complètement absorbé par autre chose que ce qui se passe vraiment.

En fait, on peut passer sa vie dans les nuages, dans ses pensées, dans le passé ou le futur sans être présent au moment.

Etes-vous déjà arrivé au boulot un matin, sans même savoir ce que vous avez croisé sur la route, par automatisme ?
On peut passer à côté d'un bon bout de sa vie comme ça, porté par le courant.

Quand je me surprend dans un de ces moments, je me concentre sur ma respiration qui m'ancre, qui m'installe dans le présent, qui me relie à la vraie vie, la réalité. Je respire, mon corps respire, je vis.

Je suis consciente et présente ici et maintenant.

Une astuce que j'utilise depuis quelques mois pour penser à me relier au présent : une appli smartphone qui fait sonner un gong de façon aléatoire toute la journée.

mercredi 18 novembre 2015


Accepter les "rechutes"

S'arrêter, tenter d'accueillir ce qui est là, objectiver les ressentis, respirer, ça nous permet déjà de prendre du recul par rapport à la souffrance.

Plus simple à dire qu'à faire quand même quand on se sent submergé. Pas toujours facile d'accepter que nos émotions puissent mener leur vie en dehors de toute raison.
On a beau se dire : "ah non vraiment, là c'est pas important, ça vaut pas le coup de s'inquiéter, prenons du recul, soyons juste heureux", ça ne calme rien du tout.

Alors, essayer d'accepter ce sentiment, cette émotion (j'ai pas encore bien saisi la différence) et apprendre à trouver du bonheur même dans ces moments-là, à ouvrir encore son horizon pour ne pas focaliser, ne pas se laisser embarquer dans ses pensées noires.

« La vie, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie. » Sénèque

Dans ces moments-là, chercher aussi à accepter qu'on ne peut changer durablement en quelques mois, on ne peut pas être heureux et serein, comme ça d'un coup (enfin je crois). Certains traits de caractère ne peuvent s'effacer comme ça, si on estime qu'ils peuvent s'effacer un jour.

Prendre cette difficulté comme une nouvelle opportunité d'apprendre, d'avancer.

lundi 16 novembre 2015


Un câlin pour être heureux ?

Au bout de sept secondes de contact physique, le cerveau libère de l’ocytocine, l'hormone du bonheur, réduit la production de cortisol, l'hormone du stress et notre rythme cardiaque. 

Au bout de 20 secondes, nous pouvons ressentir un réel sentiment de bien-être et d’apaisement.

Alors, pourquoi se priver d'un geste si simple ?

Le soir, quand vous voyez votre mari perdre patience en s'occupant des enfants, faites-lui un câlin ; si votre enfant part dans une crise de larmes et de colères, serrez-le contre vous pour l'aider à libérer de l'ocytocine  et à réguler ses émotions ; si votre amie est déprimée, prenez-la dans vos bras.

Et juste, profitez de pouvoir vous abandonner aussi quelques instants.

samedi 7 novembre 2015


Tous si différents et pourtant si proches au fond. 

Nous partageons tous les mêmes besoins mais qui s'expriment de manière multiple. On a l'air si différents (vêtements, couleurs, habitudes de vie, façon de s'exprimer, coutumes...). Et pourtant, derrière tout ça, on retrouve les mêmes émotions (la peur, l'amour, la colère, l'envie...), tous égaux devant ceux-ci. Nous avons besoin d'amour, de reconnaissance, d'harmonie... 

(1) La différence, c'est la stratégie que chacun va mettre en place pour répondre à son besoin profond.

Pour se sentir aimer, certains vont tout donner au travail, quand d'autres sont enchaîner des histoires d'amour. Certaines stratégies sont efficaces, d'autres peuvent avoir des conséquences désastreuses ; d'où l'intérêt de reconnaître dans nos actions, les besoins profonds et de déterminer ensuite des stratégies plus épanouissantes. 

Un exemple : Lilie cherche toujours beaucoup de reconnaissance professionnelle pour rassasier son besoin d'amour, mais quand elle en reçoit, ce n'est jamais assez, elle n'est pas en mesure d'accueillir ces compliments, elle cherche à être parfaite, à sortir du lot, à faire toujours mieux. Mais qui mieux qu'elle même peut répondre à son besoin ? Peut-elle se permettre de s'aimer un peu plus, de se récompenser quand elle a fini une tâche compliquée en s'offrant quelque chose qui lui fait plaisir : un massage en centre, un temps de rien, une pause au soleil, un carré de chocolat... pour ne plus avoir besoin de remplir continuellement son besoin de reconnaissance. Ou de chercher à répondre à son besoin d'amour en rencontrant davantage ses amis...

(2) Au-delà de ce point, je voulais développer une autre idée sur le thème des besoins. Dans nos relations aux autres, cela semble primordial de se rappeler que nous partageons les mêmes besoins. C'est là un des points clés de la "communication non violente". dans une situation de conflit, se remémorer que l'individu en face, nous ressemble, plus qu'on ne le pense ; essayer de déchiffrer son besoin profond quand il s'exprime, car sur les besoins profonds, on s'accorde tous, à tout âge, et on peut tous s'entendre.

mardi 3 novembre 2015



La cohérence cardiaque : kesako ?

L'objectif est d'apprendre à réguler sa respiration pour mieux contrôler ses battements cardiaques. Et donner ainsi l'information à son cerveau de rester zen.

On sait déjà que notre cerveau a un impact sur les battements de son cœur (en cas de peur par exemple, les battements accélèrent), mais semble t-il que ça marche aussi dans l'autre sens. Si on arrive à contrôler son rythme de respiration et les battements de son cœur, on donne l’information au cerveau que tout va bien, et on lui permet de diminuer la production de l'hormone du stress. L'objectif est de rendre les battements de son cœur plus réguliers pour gagner en sérénité ! Ca se tente ?

Et concrètement ?

Cette méthode, développée par David Servan Schreiber, repose sur trois chiffres clés 3, 6, 5 :
- 3 comme 3 fois par jour (réveil, avant le déjeuner, fin de journée)
- 6 respirations par minute (durée inspiration = durée expiration)
- pendant 5 minutes.

On peut imaginer et sentir que l'on respire par la zone du cœur.

Les effets d'une pratique de 5 minutes dureraient 4h.
A tester...