dimanche 10 juillet 2016

Faire un détour par la pleine conscience pour gagner en conscience et en liberté sur ses émotions*

Quand nous ressentons quelque chose, surtout si c'est une émotion désagréable, comme la tristesse par exemple, nous tentons de l'étouffer, de l'oublier, de passer à autre chose.
Quand c'est plutôt la colère, on peut se laisser envahir et contrôler par elle, jusqu'à exploser. 

Si on ne prend pas le temps d'écouter ces signaux que sont les émotions, parfois cela passe tout seul, mais parfois cela revient en boucle, on ressasse ou des symptômes physiques s'installent.

Chaque émotion est utile et joue un rôle particulier (cf dessin animé Vice Versa), mais l'émotion doit-elle complètement guider nos actes ? La colère du bol de lait renversé le matin doit-elle nous mettre de mauvaise humeur pour la journée ? L'inquiétude du dossier à traiter justifie t-elle que l'on va être désagréable avec son entourage ?

Méditer, ce n'est pas chercher à supprimer les émotions, cela permet "juste" de prendre conscience que l'on est gagné de tout son corps par celles-ci. Méditer, c'est se poser, prendre le temps de ressentir l'émotion : que se passe t-il dans mon corps quand je ressens de la colère, de la joie, de la peur, de la tristesse ? et comment cela évolue lorsque j'en prends conscience ?

Ressentir l'émotion plutôt que d'y réfléchir, voilà une chose inhabituelle à tester. La réflexion et l'analyse viendront après.

On ne cherche pas à modifier, ni à supprimer l'émotion mais à ouvrir de l'espace autour de celle-ci, afin de ne pas être asservi, contrôlé par elle et par les pensées en découlant.

"Permettre à mon esprit de respirer, à mon intelligence de décider, à mon cœur de choisir" citation de Christophe André, Méditer jour après jour, article inspiré de la méditation guidée sur les émotions douloureuses*.

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