mercredi 6 janvier 2016


Les étiquettes sont pour les bocaux...

C'est rassurant de coller des étiquettes sur les gens, c'est pratique, ça simplifie le traitement de l'information.

Mais comme c'est enfermant !

Il paraît même que quand on colle une étiquette à un enfant, il fera tout pour satisfaire ses parents et correspondre à cette étiquette, à cette "attente". Imaginons les dégâts quand on dit que cet enfant est turbulent, anxieux, fragile, maladroit...

Bref de tout façon, c'est très limitant. Nous sommes des êtres vastes, plein de ressources, ressources que nous découvrons tout au long d'une vie. Nous pouvons décider d'être tout ce que nous voulons. Ne présageons pas de ce que nous serons demain.

Un exemple pour s'en sortir : 
On dit de toi que tu es très studieux et ça te pèse ? Objectivement, qu'est ce qui illustre ce qualificatif ? Et surtout, qu'est ce qui, au contraire, vient contrebalancer ça ? Que pourrais-tu faire aujourd'hui pour te "prouver" que tu es bien plus ça ? quelle "folie" pourrais-tu faire aujourd'hui ?

Ma première résolution de l'année : 

Je choisis de ne pas étiqueter ni moi ni les personnes que je rencontre afin de garder ouvert tous les potentiels.

0 jugement, juste de l'observation au présent !

Chiche !

Pour aller plus loin :
 - un article inspirant sur internet : http://anti-deprime.com/2015/11/26/pourquoi-il-faut-se-mefier-des-gens-qui-disent-bien-vous-connaitre/
- Livre de Kabat-Zinn, "Etre parent en pleine conscience", chapitre "Discernement et jugement"

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