mercredi 30 janvier 2019


Relativité des réponses émotionnelles
Le cerveau humain ajuste ses réactions en fonction de ce qu’il a déjà vécu et ce qui l’entoure. Cela explique la relativité des réponses émotionnelles.
Par exemple, un français sera choqué si un homme se fait tuer dans sa rue, alors qu’un adulte dans un contexte de guerre deviendra presque indifférent à la vue d’un mort. On peut aussi supposer qu’un homme du moyen-âge riait et pleurait autant que nous malgré des conditions de vie bien moins confortables.
Ça vous est déjà arrivé de vous culpabiliser d’être triste alors que vous jugiez être beaucoup plus chanceux.se que d’autres ? Certes, comparer peut permettre de prendre du recul mais cela apporte surtout son lot de culpabilité. J’ai aimé découvrir cette idée de relativité des réponses émotionnelles en fonction de son propre référentiel d’expériences : avoir son lot de joie et de tristesse, même dans contexte « privilégié », est naturel.

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