mercredi 20 février 2019



Le biais de négativité

C'est intéressant de comprendre comment notre cerveau fonctionne pour mieux vivre...avec. Dans l'objectif d'assurer notre survie, notre cerveau a tendance à repérer ce qui va mal, ce qui dysfonctionne, ce qui manque. La pensée négative voyage plus rapidement dans le cerveau et pèse plus lourd que la pensée positive, les psychologues appellent ça "le biais de négativité".

Nous avons donc tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein. Ainsi, vous aurez beau avoir passé de magnifiques moments dans votre journée, si vous avez vécu une expérience déplaisante, c'est celle-ci dont vous vous rappellerez à la fin de la journée.On dit d'ailleurs qu'ils faut cinq émotions positives pour compenser une négative. Quand "le bien et le mal" s'équilibrent, le mal l'emporte toujours. Ce biais de négativité influence nos décisions, mais aussi nos jugements sur autrui et sur les situations.

Arriver à se défaire de ce réflexe rend la vie beaucoup plus agréable. Comment faire ?
> Déjà, savoir que le cerveau fonctionne comme ça est une première étape pour prendre de la distance.
> Ensuite, vous pouvez faire l'effort chaque jour de voir le positif pour que cela devienne une nouvelle habitude. On peut faire par exemple les exercices de la gratitude (remercier pour ce que l'on a de positif) et/ou des 3 kifs (chaque soir, noter les moments agréables de la journée).

Rassurons-nous, il paraît que plus on vieillit, plus nous sommes capables de repérer le positif dans vos vies !

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